
Avant de jouer, il faut allumer sa raquette. À l’intérieur du manche, des capteurs enregistrent moult informations au moment de l’impact de la balle sur la raquette : coups droits, revers, smashs… « Le joueur peut visualiser son jeu, un peu comme s’il se voyait dans un miroir, explique Éric Babolat, PDG de l’entreprise Babolat. Cela donne une dimension ludique et communautaire au tennis. »
La Babolat Play Pure Drive est munie d’un accéléromètre, d’un gyroscope et d’un microprocesseur captant chaque frappe de balle. Pour créer ce bijou de technologie, Babolat a collaboré avec Movea, un expert de la capture et de l’analyse des mouvements, et avec la Fédération de tennis. Cette dernière a voté en janvier la trente et unième règle du tennis qui permet d’avoir de l’électronique. La raquette connectée, c’est l’avenir ? « D’ici à dix ans, tous les joueurs vont jouer avec une telle raquette », assure le PDG. Une fois sa partie finie, chacun pourra se connecter à son smartphone ou à babolat.com et récupérer ses données de jeu. Lancée aux États-Unis en décembre, la Babolat Play Pure Drive s’est vendue à 3 000 exemplaires dans 50 magasins. En France, la raquette arrive en mai dans 100 points de vente, puis en Europe dans 260 magasins.
LES PLUS
- La récupération de ses données de jeu via smartphone ou le site.
- Une autonomie de jeu de six à huit heures.
Les moins
- Un prix élevé (399 €).
- Une distribution sélective (100 magasins en France).