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La conso s'engage : le (trop) plein de bornes de recharge électriques ?
L a loi d’orientation des mobilités (LOM) n’aurait-elle pas eu « la main un peu lourde » fin 2019, en imposant d’installer des bornes de recharge pour les voitures électriques sur 5 % des places de parkings existants d’ici à 2025 ? Cela pour tous les bâtiments non résidentiels, incluant donc les commerces. « C’est beaucoup, commente Franck Charton, délégué général de Perifem, puisque cela représente 180 000 bornes pour le parc des commerces alimentaires et non alimentaires à échéance. Soit… la quasi-totalité de l’objectif que le gouvernement s’était fixé pour l’ensemble de la France en 2025. » En effet, tablant sur la mise en circulation de 2 millions de véhicules électriques à cette date, avec un ratio d’un point de charge pour dix véhicules, cela établit l’objectif national à 200 000 bornes ! Autre question sur l’équipement du parc commercial : est-ce vraiment là que les « électromobilistes » rechargeront leurs véhicules demain ? Le parallèle le plus communément admis est celui de la recharge de son smartphone, qu’on effectue majoritairement à la maison ou au travail.
La bonne puissance au bon endroit
De même, « ma conviction est que les intéressés rechargeront surtout dans ces deux endroits, continue Franck Charton. À domicile, en profitant en plus des avantages des horaires de nuit du réseau électrique. Et en journée, quand ils sont chez leur employeur, l’autre grande plage où leur véhicule est immobilisé. Ce qui laisserait aux équipements de parkings commerciaux une simple fonction de réassurance pour qui n’aurait pas accès à ces deux options ». Justement, « si la recharge à domicile, que nous travaillons avec les acteurs du résidentiel collectif, est une priorité du gouvernement, il faut savoir qu’en France, 12 millions de foyers n’ont pas de parkings privatifs, établit Claude Renard, coordonnateur au déploiement des bornes pour véhicules électriques à la Direction générale de l’énergie et du climat. Leur voiture “dormant” en voirie dans la rue, il faut bien trouver des lieux de recharge alternatifs pour ces personnes. Qui peuvent aussi ne pas avoir davantage accès à des bornes dans leur environnement de travail… »
Finalement, « il y a de la place partout pour les bornes, à condition d’identifier les besoins des utilisateurs et d’y associer la bonne puissance au bon endroit », tranche Clément Molizon, délégué général adjoint de l’Avere France (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique). Et les ensembles commerciaux pourraient même trouver un véritable avantage « en panachant leur équipement entre bornes de recharge lente, que les clients mettraient à profit durant le temps incompressible pendant lequel ils font leurs courses, et bornes de recharge rapides à ultrarapides drainant des automobilistes de longue distance qui ne seraient pas venus sans ce service. Tout en y restant quand même les vingt à trente minutes que prend ladite charge », conclut-il.
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