
« Le rêve de tout éditeur. » Ainsi Isabelle Jeuge-Maynart, PDG de Larousse, présente-t-elle l’un des best-sellers de la maison : Le Truffaut. Cette bible de plus de 900 pages, dont l’édition 2016 est parue le 2 mars, résulte d’un long partenariat entre les éditions Larousse et un homme, Georges Truffaut. C’est au début du siècle dernier, en 1911, que celui-ci publie à compte d’auteur un premier traité, Comment on soigne son jardin ?, suivi, l’année d’après, d’un autre livre, Les Ennemis des plantes cultivées. Quelques décennies plus tard, en 1996, les deux entreprises centenaires renouent avec la première édition d’une encyclopédie du jardinage, baptisée en toute simplicité Le Truffaut.
« Le succès a été immédiat, nous en avons vendu 50 000 exemplaires tout de suite », rappelle Isabelle Jeuge-Maynart. Mais la transmission des savoirs pratiques devenant de plus en plus difficile, concurrence d’internet oblige, il a fallu revoir la mise en page et la présentation des 6 000 plantes décrites et des 80 modèles de jardins proposés. « Chez Truffaut, notre mission est de transmettre le goût de la terre et le plaisir de jardiner. Or, la perception du jardin a évolué : nous sommes passés de quelque chose de laborieux à un art de vivre et à un lieu de vie supplémentaire », précise Gilles Mollard, président de l’enseigne. Il a fallu tout reconstruire pour 2016. « Nous avons fait table rase des précédentes éditions, ajoute Isabelle Jeuge-Maynart. Il y a plus de pages, plus de texte, plus de photos. » Jugez plutôt : 928 pages avec 800 fiches plantes, 3 000 photos et, innovation suprême, 80 vidéos visibles sur l’application Truffaut. Une édition connectée, donc, pour le numéro un des ventes de livres de jardin, à raison de un million d’exemplaires.
LES PLUS
- Une édition connectée avec 80 fiches vidéo sur l’application ? Une interface plus claire avec un calendrier du jardinier et 80 modèles de jardins.
LE MOINS
- Un pavé de pas moins de 928 pages, pas toujours facile à manier.