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La Cegos a interrogé en avril dernier 300 DRH et 1 000 salariés d'entreprises françaises tous secteurs confondus sur le thème des enjeux du métier de DRH, leurs projets prioritaires et la manière dont ils sont perçus. Résultat : beaucoup de frustrations exprimées, d'un côté comme de l'autre. "Les DRH sont frustrés parce qu'ils voudraient donner plus d'importance au H de leur intitulé, explique Annick Cohen-Haegel, manager du pôle RH de Cegos. Pour le moment, leur temps de travail semble monopolisé par la mise en place des accords (seniors, GPEC, handicap...) que le législateur leur impose."
Ce que souhaitent les DRH
Le temps qui leur reste est souvent phagocyté par les "incendies" qu'ils doivent gérer et éteindre "au jour le jour". Or, les DRH ont souvent choisi ce métier pour aider et développer les hommes (à 32%) et c'est lorsque l'humain est au coeur de leurs enjeux qu'ils tirent le plus de satisfaction de leur travail (ils adorent conseiller les managers sur la dimension RH à 55%) et accompagner le volet humain des projets de changement (à 41%). Sondés avant l'élection présidentielle sur les priorités du nouveau gouvernement, les DRH souhaitent qu'il agisse avant tout pour simplifier le code du travail (66%), réduire les contraintes sur le contrat de travail (40%) et améliorer les relations avec les instances représentatives du personnel (39%).
Côté salariés, ce n'est guère plus brillant. Ceux-ci leur reprochent d'être trop soumis à la direction générale (48%) et un manque de proximité sur le terrain (37%).