Les Lyonnais se convertissent au bio
Les ouvertures et les agrandissements des enseignes bio se sont succédé dans la capitale des Gaules cette année.
Ces mouvements récents en disent long sur le succès rencontré par le bio dans la capitale rhodanienne. Les commerçants sont unanimes : la clientèle s'élargit ! « Le soixante-huitard pur et dur n'est plus seul dans nos rayons, témoigne Serge Bazin, responsable des achats pour les magasins l'Eau vive. Excepté la jeune génération McDo, toutes les tranches d'âges se retrouvent chez nous. »
Même réflexion chez Bioplaisir où la clientèle surprend encore la responsable, Mirabelle Jaouy : « À Tassin, nous avons de plus en plus de mères de famille, tandis que dans le VIIIe, la proximité de la fac de médecine draine une clientèle d'étudiants inattendue ! »
Pour satisfaire les clients lyonnais, chacun y va de sa touche personnelle. Satoriz déploie une stratégie de périphérie avec des supermarchés de 300 m2, tandis que L'Eau vive s'installe clairement dans le centre lyonnais (2 formats : 120 ou 250 m2). Une politique de centre-ville que partage La Vie claire avec un concept de « magasin de proximité » de 70 m2 en moyenne.
Des sites marchands en préparation
Pour Bioplaisir, pas de règle. « L'essentiel, c'est de pouvoir bénéficier d'un parking, car, avec un panier moyen de 30 EUR, beaucoup de clients viennent en voiture », explique Mirabelle Jaouy. Et pour ceux qui préfèrent les transports en commun, le magasin leur propose d'être livrés dans les vingt-quatre heures. Le réseau Biocoop travaille actuellement sur la mise au point d'un site marchand qui serait desservi par ses magasins.De son côté, L'Eau vive prévoit aussi de transformer son site actuel de présentation en site marchand. Objectif : utiliser l'outil internet pour moderniser l'image des magasins bio. Et l'enseigne teste depuis quelques mois un coin restauration dans son magasin pilote d'Annemasse. L'initiative pourrait être reproduite rapidement dans les unités lyonnaises.