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Le 29 septembre, la famille Zouari s’adressait déjà aux salariés de Bio c’Bon en leur adressant une lettre pour annoncer la nomination de Gilles Piquet-Pellorce (ancien directeur général de Biocoop) à la direction générale de la nouvelle entité si la famille Zouari remporte la mise. Aujourd’hui, et 48h avant l’audience du tribunal de commerce de Paris, qui doit définir le repreneur, Gilles Piquet-Pellorce communique une nouvelle fois auprès des salariés de Bio c’Bon pour détailler le projet de reprise et leur faire part de l’amélioration de l’offre.
100 % des salariés et des magasins repris
En effet, les candidats Zouari-Piquet Pellorce s’engagent désormais à reprendre 100 % du parc soit les 120 magasins contre 93 % initialement, 100 % des salariés des magasins, du personnel de la logistique et des fonctions supports (versus 92 %). Reste inchangé le fait qu’ils reprennent la logistique, la centrale d’achat et l’entrepôt. Il est stipulé que l’activité transports parisienne sera accompagnée d’investissements dans les outils informatiques pour gagner en efficacité et en confort. Par ailleurs, le repreneur confirme l’investissement global de 70 millions d’euros pour pérenniser Bio c’Bon.
Doubler la taille du réseau
Quatre axes stratégiques de travail sont également mis en avant. Déjà, « repenser la vie en magasins pour qu’ils soient de nouveaux accueillants ». Dans ce cadre, un budget de 4,3 millions d’euros sera alloué pour les travaux sur les 3 prochaines années. Mais également revoir l’offre en rayon pour être plus en phase avec les attentes des clients. Les produits de saison vont donc être privilégiés ainsi que le local. Les magasins auront une large autonomie dans l’assortiment des produits locaux et une équipe dédiée sera mise en place pour accompagner et coordonner cette démarche.
Le vrac va aussi être développé et une offre MDD Bio c’Bon devrait être créée. Sur la logistique, de nouveaux outils et systèmes d’information vont permettre de gagner en fluidité et en efficacité. Les stocks des principales références vont être constitués afin d’éviter les ruptures logistique. Enfin, les repreneurs souhaitent doubler la taille du réseau en 5 ans avec une partie en intégrés (+70) et des franchisés (+90). Ils n’excluent pas de compléter cette couverture par l’acquisition de magasins et de réseaux locaux supplémentaires.
L’audience du tribunal de commerce de Paris qui va décider le repreneur doit se tenir vendredi 16 octobre. Les candidats ont jusqu’à ce soir pour proposer une offre de reprise améliorée.
La lettre de Gilles Piquet-Pellorce aux salariés de Bio c’Bon