McCormick (Ducros Vahiné) annonce une réorganisation européenne
McCormick, qui possède en France les marques Ducros et Vahiné, a annoncé ce lundi 20 avril un projet européen de réorganisation. 18 salariés seraient touchés par ce projet chez McCormick France en Vaucluse.
Sylvie Lavabre
\ 15h37
Sylvie Lavabre
Pour continuer à assurer sa croissance et rester compétitif dans la zone Europe Moyen Orient et Afrique (EMEA), McCormick EMEA a annoncé à ses salariés un projet européen de réorganisation. Ce projet consisterait à transférer certaines activités vers le Centre de Services Partagés (CSP) de McCormick EMEA situé à Lödz, en Pologne, qui gère actuellement les activités financières partagées pour la région. Il s’agit des activités transactionnelles et administratives Ressources Humaines, basées aujourd’hui en France, Grande-Bretagne, Espagne, Portugal, Pologne et Afrique du Sud, des activités transactionnelles et administratives des départements ‘Technique Clients’ ‘Gestion des données matières premières’, ‘Assurance qualité fournisseurs’ et ‘Conformité règlementaire’ basées aujourd’hui en France, Grande-Bretagne, Pologne et Afrique du Sud. Enfin une organisation Service Clients EMEA serait créée dans le CSP, les activités Services Clients locales étant aujourd’hui basées en France, au Royaume-Uni, en Espagne et au Portugal.
18 salariés concernés dans le Vaucluse
« Ce projet pourrait avoir un impact sur l’emploi dans les services et les marchés concernés », indique MacCormick dans un communiqué. En ce qui concerne la France, 18 salariés seraient touchés par ce projet chez McCormick France en Vaucluse. McCormick débute aujourd'hui sur les différents marchés une procédure de consultation concernant le projet avec ses salariés ou leurs instances représentatives respectives. « Son objectif est de trouver les meilleures solutions possibles pour l'ensemble des personnes concernées, en accord avec les valeurs de l’entreprise », poursuit le communiqué. Dans le cadre de ce projet, McCormick France s’engage à reclasser en interne les salariés impactés de plus de 50 ans, soit un maximum de sept salariés. De plus, afin de pouvoir proposer des reclassements aux salariés affectés, l’entreprise ouvrirait un programme de départs volontaires auprès de certaines catégories de personnels. Un programme d’accompagnement au changement serait également mis en oeuvre afin d’aider les salariés de l’entreprise à aborder dans les meilleures conditions possibles la transformation envisagée.