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CATÉGORIE distributeur alimentaire
Avec plus de cinq années de croissance ininterrompue, Leclerc peut sereinement prétendre à la place de numéro un français d’ici à 2015. Une performance de groupe, certes, mais aussi de patron…
Jean-Noël Caussil
\ 21h45
Jean-Noël Caussil
Début novembre, Leclerc a conclu sa 66e période consécutive de gain de part de marché. En clair, plus de cinq ans de croissance ininterrompue. Pas besoin d’en dire plus pour légitimer le Trophée accordé à Michel- Édouard Leclerc. Lequel entend bien revenir sur la scène de la remise des prix dans trois ans maximum, quand, c’est juré, « Leclerc sera devenu le groupe numéro un français devant Carrefour ». Et on le voit mal ne pas y arriver. Tout juste deux petits points de part de marché séparent, en effet, les deux leaders français: 20,7% pour Carrefour, et 18,5% pour son challenger (selon Kantar Worldpanel, CAM au 4 novembre 2012). Deux points à rattraper, c’est beaucoup? Certes, mais un simple coup d’oeil dans le rétroviseur permet de se rendre compte que « pas tant que ça, finalement »… Il y a quatre ans, à la même période de novembre, il y avait encore 7,6 points entre les deux leaders français : 23,8% pour le premier, 16,2% pour le second.
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En 2015, nous serons le groupe numéro un en France. Le résultat de choix stratégiques, fondés notamment sur les prix. Mais aussi le résultat d’un mouvement initié par mon père, dont la grande force a été de regrouper et de faire marcher ensemble des entrepreneurs ayant les mêmes valeurs. C’est cet héritage-là, en priorité, que je veux retenir de lui.
Michel-Édouard Leclerc, président de l’ACDLec
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«Trente-cinq ans de bouteille»
Bref, la réussite de Leclerc est totale. Et, cahin-caha, cela fait plus de soixante ans que cela dure, avec d’abord Édouard Leclerc, puis son fils Michel-Édouard, en coprésidence à partir de 1988, puis seul à la barre depuis 2005. « Trente-cinq ans de bouteille dans la distribution », s’amuse à résumer l’intéressé, au pupitre des Journées IFM, où il intervenait fin novembre. « Et ce sans jamais tenir le moindre magasin », auraient persiflé, il y a peu encore, certains esprits chagrins. Une critique que l’on n’entend plus guère, tant le talent de Michel-Édouard Leclerc pour faire vivre le Mouvement est reconnu.
Poursuivre l’oeuvre d’Édouard
Le meilleur sans doute à son poste –une sorte de supercommunicant charismatique. Si bien qu’imaginer Leclerc sans… Leclerc ne viendrait à l’idée de personne. Ce qui n’empêche pas, néanmoins, de se pencher sur ces questions d’héritage et de transmissions. Surtout en cette année, certes professionnellement prolifique, mais personnellement douloureuse, marquée par la disparition de son père. « Le principal héritage que je veux retenir de lui, témoigne son fils, c’est la confiance qu’il a accordée aux hommes. Sa grande force a été de regrouper et de faire marcher ensemble des entrepreneurs ayant les mêmes valeurs. C’est la clé de notre réussite, et c’est cette oeuvre-là que je souhaite poursuivre. » Visiblement, la machine fonctionne sur ce point plutôt bien. On arrive maintenant à la troisième génération dans le Mouvement, avec, depuis peu, un petit-fils et fils d’adhérent devenu adhérent luimême. Le signe, s’il en fallait, qu’il fait apparemment plutôt chaud chez Leclerc…
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