Mondelez se réorganise en France
L'Américain Mondelez (Carte noire, Milka, Hollywood...) va présenter aujourd'hui un projet de réorganisation de ses activités en France.
"La direction de Mondelez a présenté aux salariés un projet d'apparence équilibrée et sans conséquence sur l'emploi" mais "les salariés ne sont pas dupes", affirment dans un communiqué les élus du Comité central d'entreprise (CCE), CE et comité d'hygiène et de sécurité. Selon Bruno Fournet, secrétaire du CCE, l'entreprise doit présenter mercredi un Plan de sauvegarde de l'emploi portant sur la suppression de 527 postes et la création en parallèle de 444 postes dans une "nouvelle entité dédiée à la partie café en France". Les postes supprimés doivent l'être dans différents bureaux du siège (Vélizy, Rungis, Montrouge en région parisienne et Blois dans le Loir-et-Cher) et les activités R&D basées à Saclay (Essonne).
Ces mesures sont la déclinaison du vaste plan de restructuration et d'économies pour la période 2014-2018 annoncé en mai par le groupe américain, en même temps qu'une alliance dans le café avec son concurrent néerlandais Douwe Egberts Master Blenders (DEMB). Seront ainsi détaillées les conséquences de la création de la coentreprise française de café, en partenariat avec DEMB, et la réorganisation des autres activités du groupe (biscuits, chocolats, confiserie et produits fromagers).
Les seize usines du groupe en France ne sont pas concernées, sauf celle de Lavérune, près de Montpellier, qui sera cédée à la futur coentreprise, dont le siège sera à Clamart (Hauts-de-Seine), comme le futur siège social du groupe en France. Mondelez, qui possède aussi les marques Lu, Tuc, Belin, Côte d'Or, Rocher Suchard, Krema, Malabar, employait 107.000 personnes dans le monde fin 2013, dont environ 5.000 personnes en France.