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Le franco-chinois Wiko, positionné sur les smartphones à bas prix, a présenté ses nouveaux terminaux et affiché son envie de concurrencer les grands fabricants de smartphones à l’horizon 2020. Une ambition que la société espère réaliser en poursuivant son développement à l’international, entre autre… Les détails de sa stratégie avec Michel Assadouiran, Directeur Général de Wiko.
Wiko a annoncé à l’occasion du World Mobile Congress qui se tient à Barcelone jusqu’au 25 février 2016, le lancement de nouveaux smartphones, dont les très remarqués Fever Special Edition et Ufeel, des terminaux incarnant une certaine montée en gamme du fabricant. Dans les grandes lignes, ces smartphones ont des finitions plus design, avec un Fever proposé avec des coques en bois, en tissu ou dotées de rayures. Ils sont aussi technologiquement plus pointus que leurs prédécesseurs : les modèles Ufeel et Ufeel lite intègrent notamment la reconnaissance digitale. "Ces produits sont plus innovants en termes de technologie", indique Michel Assadouiran, Directeur Général de Wiko.
Rendre la technologie accessible
En tout, 8 nouveaux modèles, dont 5 commercialisés en France et tout de même une gamme à bas prix, la série K. "Notre métier est toujours de fabriquer des smartphones abordables et de rendre la technologie accessible", poursuit-il. Chaque mobile a été conçu avec des spécificités propres pour proposer une offre complète et différenciante, mais aussi des caractéristiques adaptées à chaque pays. Pour la France, où la marque cible les digital native, ces jeunes connectés férus de nouvelles technologies, les Ufeel et Ufeel lite proposent une interface avec l'ensemble des dernières actions et interactions. Une interface qui n'est pas sans rappeler les pages d’accueil des réseaux sociaux, sur lesquels la marque est par ailleurs très active avec des comptes Twitter, Facebook et Instagram par pays, un social wall en ligne mis à jour en temps réel et une communication digitale de tous les instants, comme le montre ci-dessous le fil Twitter #WIKOMWC dédié à l'événement.
WIKO go go go! #MWC16 Day 3 #WIKOMWC #MWLive #MWCLive pic.twitter.com/W0gqLytBcn
— Wiko CH (@Wiko_CH) 24 Février 2016
Numéro 2 sur l’open market en France
La société, créée à Marseille en 2011, a fait du chemin en 5 ans. Lancé par Laurent Dahan, aguerri au secteur de la téléphonie, et Michel Assadouiran, ancien chef de rayon passé chez Leclerc et Auchan, le projet convainc Tinno, géant chinois du mobile, de devenir actionnaire principal. Grâce aux outils de production mis à sa disposition en Chine, Wiko devient rapidement un acteur-clé du marché. Wiko veut un positionnement inédit à l’époque : des smartphones sans abonnements, et commercialisés autour de 100 euros. En optant pour le marché des téléphones nus, et soutenu à l’époque par l’arrivée de Free et sa politique de prix agressive sur les abonnements sans téléphone, les ventes décollent rapidement sans passer par le réseau classique. Et c’est la grande distribution, bien connue de Michel Assadouiran, qui va donner à Wiko la visibilité et la souplesse dont elle a besoin.
Aujourd’hui numéro 2 sur l’open market (ventes sans abonnement) en France avec 17% de parts de marché, derrière Samsung mais devant Apple, Wiko a réalisé un chiffre d’affaires global de 500 millions d’euros en 2015. Chaque année, l’entreprise double son chiffre d’affaires et ses ventes. La France, qui représente 30 à 40% des ventes, est bien sûr au cœur de la vision de ses fondateurs. Un succès made in France comme aime à le rappeler Michel Assadouiran, sans oublier au passage de remercier ses équipes. "Wiko est une vraie aventure humaine et une réussite collective. C’est un aimant à talents, dans tous les corps de métiers, du design au digital en passant par l’ingénierie au marketing", poursuit-il.
Un prochain site e-commerce
Les objectifs de Wiko sont clairs. Le fabricant qui a écoulé 8 millions de smartphones en 2015, vise 15 millions de ventes pour l’année 2016. "Nous misons sur notre développement à l’international, avec un déploiement dans dix pays supplémentaires, notamment sur le continent africain et en Europe de l'Est et donc l’émergence de ces nouveaux marchés", explique Michel Assadouiran. La société se voit même, à l’horizon 2020, dans le top 5 mondial des fabricants avec les Samsung, Apple, LG, Huawei et autres marques. L’ouverture récente des réseaux Bouygues Telecom et Free, enfin, vont lui permettre de proposer ses références dans ces points de vente. "Cela va apporter une visibilité et cela est très important pour notre image car cela est un gage de confiance". Et un relais de croissance des ventes indéniable.
La marque a également marqué des points en termes d’image. Le World Mobile Congress 2016 a été l’occasion d’exposer le succès rapide de l’entreprise marseillaise. Un stand de 500 m² (contre 230 m² l’an passé), des wikonautes allant à la rencontre des visiteurs, 280 journalistes présents lors de la conférence de presse… "On est très heureux, même si on garde la tête froide. La réussite de Wiko est d’avancer pas à pas sans se précipiter". Le lancement d’un site e-commerce et le développement de nouveaux objets connectés en 2016 pourraient contribuer à doper ses ventes. Sur l’IoT, le dirigeant est également prudent. "Je crois beaucoup aux objets connectés, mais je crois que cela ne marche que si les applications sont prêtes pour les accompagner". Un département dédié a d’ailleurs été créé pour développer la partie applicative en interne et proposer dans quelques mois un écosystème digital propre. Wiko enrichit également son offre accessoires. "Pour 100 téléphones vendus, le taux d’attachement, c’est-à-dire le pourcentage d’accessoires vendus, et de 23 à 24%, précise Ali Saad, directeur du département Accessoires. L’objectif est d’atteindre un tiers des ventes".
Diversification de l’offre, élargissement du réseau de vente, maillage au niveau mondial : rien ne semble arrêter le petit poucet de la téléphonie… si ce n’est la domination écrasante des deux leaders actuels, qui, bien que positionnés sur le premium, semblent indétrônables. Si Wiko n'est pas encore prêt à gagner la bataille du chiffre d'affaires, la guerre des ventes est bien engagée.
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