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Nouveau rebondissement dans l'affaire FagorBrandt. Alors que le tribunal de commerce de Nanterre devait examiner ce jeudi les dossiers de reprises de cette filiale du groupe Fagor, en redressement judiciaire depuis début novembre dernier, les administrateurs judiciaires ainsi que la direction ont sollicité un nouveau délai de quinze jours. Une requête acceptée par le tribunal qui a reporté l'examen des dossiers au 27 février prochain.
Défection de plusieurs candidats
En effet, ces dernières semaines ont été marquées par le retrait de plusieurs repreneurs potentiels . Sur les quatre offres présentées le 22 janvier 2014, deux candidats avaient jeté l'éponge dès la fin janvier : Selni qui s'intéressait à l'usine de La Roche-sur-Yon, et le fonds d'investissement Sun Capital qui proposait de conserver entre 700 et 1000 emplois ainsi que l'usine d'Orléans. Nouvelle menace de défection la semaine dernière avec l'annonce, par Variance Technologies, de son intention de retirer son offre de reprise des deux usines vendéennes du groupe à La Roche-sur-Yon et Aizenay. La faute, selon son PDG Francis Perrin, a un manque d'informations pour pouvoir réaliser un audit complet et un vrai business plan. Le nouveau délai permet à Variance Technologies de revenir en lice : "le projet de Variance Technologies évolue depuis le dépôt de son dossier initial le 17 janvier dernier, date limite de dépot des offres. Il reste donc à compléter et à finaliser", explique-t-on à la direction de FagorBrandt.
Cevital et Variance Technologies toujours en lice
Une bonne nouvelle pour les salariés vendéens de FagorBrandt qui, en réaction à la menace de retrait de Variance Technologies, avaient entamé un mouvement de grève. En effet, le retrait de ce dossier aurait condamné définitivement leurs emplois car le dernier candidat en lice, le conglomérat algérien Cevital, avait annoncé qu'il ne s'intéressait pas aux usines vendéennes de FagorBrandt. Les syndicats espéraient d'ailleurs une combinaison des offres de Cevital et de Variance Technologies afin de sauver l'ensemble des usines. Cevital, quant à lui, proposait initialement de reprendre les usines d'Orléans et de Vendôme (Centre), le siège social et le service après-vente (Ile de France) ainsi que le fond de commerce français, soit 1200 personnes sur les 1800 salariés du groupe.