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Industriel ETI : Olivier Clanchin, un patron engagé de longue date pour la planète
À la tête d’Olga (ex-Triballat Noyal) depuis 2005, Olivier Clanchin œuvre, avec ses équipes, au développement de l’activité de son entreprise et à la préservation de l’environnement.
En dates
- 1966 : naissance à Rennes (35)
- 1985 : baccalauréat
- 1987 : diplômé de l’Institut commercial supérieur de Paris (expertise comptable)
- 1992 : diplômé de management à l’université de Reading au Royaume-Uni
- 1993 : entrée dans l’entreprise Triballat Noyal
- 2005 : président d’Olga (ex-Triballat Noyal)
Olivier Clanchin est un homme qui endosse, à la fois, le costume de président d’Olga (ex-Triballat Noyal) et celui de militant. Depuis son arrivée à la tête de l’entreprise en 2005, il suit les traces de ses prédécesseurs. « Nous creusons des sillons là où l’entreprise s’est positionnée », explique-t-il. Dans ce cadre, il a étendu les activités du groupe sur les produits végétaux et a poursuivi son travail sur le bio, notamment avec la mise en place de filières. « L’entreprise est un acteur qui a un fort impact sur la transition. On se doit donc d’être inspirants », indique-t-il. Soucieux de développer autant le bio que le conventionnel, la protéine animale et le végétal, Olivier Clanchin prône la complémentarité de ces différents domaines. « Si nous voulons travailler le végétal, il faut des animaux, et inversement », ajoute-t-il. Le dirigeant d’Olga continue d’ailleurs d’investir dessus, notamment avec son projet Zymofood, qui vise à développer des offres à base de légumineuses et de céréales obtenues grâce à une nouvelle technologie de fermentation solide. « Il est important de végétaliser l’alimentation pour la santé et pour notre planète », affirme-t-il.
Agir collectivement
Toujours positif, Olivier Clanchin considère chaque combat comme une opportunité. Sur la baisse des ventes du bio ? « Il nous appartient d’apporter de nouveaux éléments pour permettre aux consommateurs de faire les bons choix. Il faut aller plus loin », détaille-t-il. Convaincu de l’importance de lutter en faveur de la transition alimentaire, il souhaite embarquer l’ensemble de ses équipes dans ces travaux. Pour ce faire, il a, dès 2005, fait évoluer l’organisation managériale de l’entreprise, notamment pour mettre en place le plan Vision 2035. « Il s’agit d’un travail collectif et participatif. Les équipes se sont impliquées et portent le projet », confie-t-il. Parmi les points remarquables du programme : respecter la planète, utiliser des modes de production régénératifs, être source de vie pour les hommes et la planète…
Autant d’idées qu’il a réussi à inculquer à la prochaine génération. Ses trois enfants, âgés de 23 à 17 ans, sont, selon lui, « tous intéressés par l’aventure d’Olga ». De quoi permettre à cet épicurien de se consacrer, une fois qu’il aura passé le flambeau, à son hobby préféré : la cuisine. Une passion dont il aurait pu faire son métier si Olga ne s’était pas présenté à lui, reconnaît-il.
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