
Croissance valeur au ralenti (+ 0,2 % pour le CATP tous circuits en CAM juin 2017), baisse des volumes depuis trois ans, guerre des prix et des promo, rendements des hypermarchés sous pression, réduction du nombre d'articles dans les paniers ...aucun doute le contexte est morose pour les PGC. Point positif, la valorisation est toujours au rendez-vous (près de 2 points en CAM à P 5 2017), ce qui permet au chiffre d'affaires de résister et qui prouve, s'il en était, l'importance de bien penser son offre pour accompagner cette montée en gamme et soutenir le secteur.
Des choix d'assortiments à renforcer
"Or, si l'on sait que l'offre PGC-FLS a pratiquement doublé en 20 ans, il reste un important travail d'optimisation à faire", a souligné Laurent Zeller, PDG de Nielsen France lors d'une matinée conférence organisée le 4 juillet dernier. Des choix d'assortiment différents à renforcer selon les circuits et les enseignes. Sachant qu'à ce jour, la taille de l'offre est très différente entre les hypermarchés, qui reste le circuit préféré des Français (32 %), les supermarchés, la proximité, le drive, les SDMP.
Plus de 26 000 références en hypermarchés
Un gain potentiel de 3 MdE pour les Hypers
Selon Nielsen, l'optimisation de l'assortiment représente un potentiel de 3 milliards d'euros pour les hypermarchés. 58 % des catégories peuvent être poussées en offres, les secteurs des surgelés et des liquides en tête. Dans le détail, selon le top 10 établi par le panéliste, la viande fraiche LS ressort comme la catégorie a développer en priorité avec une préconisation de 38 références supplémentaires.
Le petfood a renforcer en supermarchés
Le potentiel est encore plus fort pour les supermarchés que pour les hypers avec un gain estimé de 3,5 milliards d'euros. La montée en gamme claire via notamment les marques nationales ressort comme une priorité. selon Nielsen, 60 % des catégories peuvent être pousées en offre, entretien et liquides étant les rayons les moins saturés. Le petfood ressort comme la catégorie à exploiter en premier lieu avec 70 références supplémentaires.
Des différences entre Proxi rurale et urbaine
Le gain de ventes additionnelles possibles en cas d'optimisation de l'offre s'élève pour la proxi à 1,3 milliard d'euros. 54 % des catégories peuvent être pousées en offre, épicerie sucrée et surgelés en priorité. Les produits de lavage (+ 12 références) sont en tête du top 10, ex-aequo avec les chips pour la proximité rurale et suivis des aliments pour chiens et chats pour la proximité urbaine.
600 ME a gagner pour le Drive
Le potentiel reste inférieur aux autres circuits avec seulement 600 millions d'euros. Seulement 40 % de catégories à pousser, frais et hygiène-beauté étant les moins saturés en offre. Le top 10 fait ressortir un besoin de doper l'offre de viande fraîche et des aliments chiens chats.