
Le groupe de Pierre Castel vient de prendre une participation minoritaire dans le groupe Belvédère. Une incursion dans les spiritueux que Franck Crouzet, directeur de la communication et neveu de Pierre Castel, explique à LSA. "Nous accompagnons ainsi Diana Holding, la société marocaine de la famille Zniber que nous connaissons depuis des années (Castel et Diana Holding ont tous deux des vignes au Maroc, dans la région de Meknès, NDLR)", explique Franck Crouzet. Au-delà des liens d’amitié avec la famille Zniber, Pierre Castel mène une politique active d’acquisitions, cela pour investir des régions viticoles, diversifier ses savoir-faire ou ses zones de commercialisation. Dans le cas de sa participation dans Belvédère, Pierre Castel compte ainsi aider ce groupe à exporter ses whiskies (William Peel), vodkas (Sobiesky) et autres spiritueux (liqueurs Marie Brizard, anisé Berger, etc.) en direction de l’Afrique, un continent où le groupe de Pierre Castel compte 22 filiales et une quarantaine de brasseries mais où Belvédère n’était pas présent.
Retour sur les derniers rachats du groupe Castel
En 2010, le groupe de Pierre Castel a mis la main sur le négociant girondin Baron & Guestier pour ses fortes positions commerciales aux Etats-Unis, une région du monde que Pierre Castel n’avait auparavant pas investi.
Un an plus tard, en 2011, Castel a racheté le groupe bourguignon Patriarche, ce qui lui a permis de mettre un pied dans le vignoble bourguignon et compléter son savoir-faire avec celui des vins effervescents.
La même année, il reprend 50% des Grands Millésimes de France, une société qui possédait de nombreux actifs viticoles (Château Beaumont, cru bourgeois supérieur du Haut-Médoc, le Savour Club, le négociant Barrière, le domaine impérial D'Hetszölö à Tokaj, en Hongrie) mais aussi Chateau Beychevelle, un grand cru de Saint-Julien très apprécié en Chine (les Chinois reconnaissent le drakkar de l’étiquette de ce grand cru). Les autres 50% sont détenus par le japonais Suntory.