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La bataille des prix fait rage outre-Manche
Malgré les efforts déjà consentis en 2011, Tesco a reconnu n’avoir pas été bon dans l’exécution de ses baisses de prix. Le distributeur a donc décidé d’investir 480 millions d’euros dans la baisse des prix, la moitié en magasin, l’autre moitié à la pompe. Tesco doit faire face aux bonnes performances des hard discounters Aldi et Lidl, même s’ils ne sont pas considérés comme des concurrents directs. Cet effort sera en partie financé par une diminution de la pression promotionnelle, nettement plus élevée en Grande-Bretagne qu’en France.
Les hypermarchés concurrencés par la proximité et le web
Pour la première fois, Tesco a dévoilé ses ventes à surface comparable par format. Sur la période de Noël, ses hypermarchés ont reculé de 3,1 %, alors que le marché était à -2,1 %. Les boutiques de proximité Express ont gagné 1 % et les ventes en ligne 10 %. « Les grandes surfaces en périphérie de villes sont sous pression, touchées par un basculement en faveur de la proximité et d’internet », note un analyste. Cela ne vous rappelle rien ? Comme les distributeurs français,Tesco se décide à investir davantage dans la rénovation de ses magasins et dans la formation du personnel des rayons frais.
Le e-commerce alimentaire est (très) rentable
Pour la première fois, Tesco a publié la rentabilité opérationnelle de son site de e-commerce alimentaire, soit 152 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de près de 3 milliards. Soit une marge opérationnelle de 5 % ! De quoi donner des idées aux distributeurs français ? Tesco compte pour l’instant 230 drives à travers le pays. Accessible pour 2 livres, ce service est testé gratuitement jusqu’au 27 avril.