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Dans l'ordre ou le désordre, le quinté des licences les plus génératrices de chiffre d'affaires sur le marché du jeu et du jouet revient, encore une fois, à... Disney ! Tel est le résultat de l'étude réalisée par NPD Group : après avoir déjà placé cinq de ses licences phares en tête des ventes en 2014 (dans l'ordre : Star Wars, Cars, Mickey, Violetta et la Reine des Neiges), le groupe américain réédite cette prouesse selon les chiffres de ventes de jouets dérivés de films engrangés depuis début janvier jusqu'au 17 mai 2015.
La Reine des Neiges prend la tête
"La Reine des Neiges continue à très bien fonctionner et devrait encore perdurer au cours des prochains mois", commente Frédérique Tutt, analyste du jouet chez NPD.
Qui pourra faire mieux que la glaciale Elsa ? Star Wars peut-être : le groupe NPD prévoit que cette licence pulvérisera son propre record (55 millions d'euros en 2014) avec la prochaine sortie au cinéma du nouvel opus fin 2015 pour atteindre 70 millions d'euros en 2015.
"La sortie d’un nouvel épisode d’une saga à succès est une véritable aubaine pour les studios hollywoodiens : les collections existantes s’enrichissent naturellement de nouveaux personnages - pour le plus grand bonheur des fans. Les distributeurs eux, sont rassurés par la large exposition médiatique dont bénéficie la licence. Star Wars a toujours été plébiscité par un public très large, mêlant aussi bien des collectionneurs adultes que des enfants ; nous nous attendons à ce que sa sortie engendre des records de ventes de jouets sur le dernier trimestre 2015", détaille Frédérique Tutt.
Le cinéma... mais pas seulement
Selon NPD, l'influence du cinéma n'a jamais été aussi forte qu'actuellement dans l'industrie du jouet : les licences de jouets dérivés de films représentent 12% des ventes de jouets depuis le début de l’année 2015 soit une augmentation de 73% en deux ans et de 35% en comparaison avec la même période en 2014.
Cependant, d'autres modes de consommation des divertissements se développent. C'est notamment le cas des chaînes internet type Youtube, des tablettes ou des options "replay" des chaînes de télévision : des formats courts et faciles d'accès, calibrés pour les enfants et leur permettant de prendre le contrôle en décidant eux-mêmes quels programmes, sous quel format et quand ils veulent y accéder.
"Même si les petits Français sont moins exposés que les Anglo-saxons au format numérique aujourd’hui, il faut s’attendre à un changement du mode de consommation des media de la part des jeunes générations dans les années à venir. Un changement radical qui représente une nouvelle donne pour les professionnels de l’enfance", conclut Frédérique Tutt.