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FranceAgriMer a souhaité faire un focus sur la consommation des produits laitiers au sein des foyers français en 2019 et voir quelles étaient les marges de progression encore réalisables. Selon l’étude réalisée par FranceAgriMer, auprès de 20 000 ménages, la catégorie a évolué différemment en fonction des sous-segments qui la composent. On assiste à un recul des achats de lait conditionné en 2019 (-1,5 % en volume) alors que dans le même temps la croissance des jus végétaux s’est arrêtée. Le lait UHT demi-écrémé, qui représente la majorité des volumes a bien résisté avec un repli de 0,9 %. La croissance des matières grasses solides a été quasiment uniquement liée à l’évolution des prix, en moyenne de 7 %. Mais la margarine baisse de 4,4 % tandis que les matières grasses allégées progressent légèrement de 0,5 % et le beurre de 1,8 %. Sur l’ultrafrais, les catégories sont restées stables en volume mais ont progressé de 3,2 % en valeur, grâce à la hausse de la fréquence d’achat. Trois segments ont affiché un développement des ventes : le chèvre (+10,1 % en volume), le brebis (+5,4 % en volume) et le végétal (+6,4 % en volume). Enfin, pour le fromage, toutes les catégories ont progressé en 2019.
Le bio devrait encore progresser mais frein avec le prix
Sur le bio, la consommation a explosé au cours des dernières années. Entre 2016 et 2019, les achats ont augmenté de 22 à 87 % en volume selon les produits et de 25 à 100 % en valeur. Des résultats qui s’expliquent par un taux de pénétration et des fréquences d’achat plus importants. Si le bio tend à se démocratiser, la marge de progression est encore importante car le taux de pénétration ne dépasse pas 37 % pour les yaourts, 34 % pour le lait et n’atteint pas 20 % pour les autres produits. Le prix fait partie, en revanche, des freins à l’achat, notamment pour les foyers modestes.