Qui est Trusk, la start-up qui veut devenir leader européen de la livraison ?
Après avoir levé 500 000 euros auprès de Kima Ventures (Xavier Niel) et Via-ID (Mobivia), le 25 avril 2016, Trusk souhaite s’imposer à Paris, Londres et Berlin. Sa solution ? Le transport express d’objet volumineux avec une livraison dans l’heure, réalisée par des pros et des manutentionnaires, à un prix avantageux.
Trusk, c’est le nom de la start-up qui vient secouer le monde de la livraison. Née en région parisienne en novembre 2015, Trusk vient de réaliser une levée de fond à hauteur de 500 000 euros auprès de Kima Ventures (Xavier Niel) et Via-ID (Movilia), le 25 avril 2016. En quelques mois, la start-up fait son trou face aux services de coursiers, transporteurs et déménageurs traditionnels. Fondée par Thomas Effantin, Sébastien Tronel, Alexis Ohayon et Jonathan Asquier, Trusk affiche une croissance hebdomadaire de 15% après 6 mois d’existence. Pour Thomas Effantin, la start-up a l’avantage de proposer une solution unique : "Nous faisons du transport d’objets volumineux et de marchandises dans l’heure à Paris et en Île-de-France, à la demande avec des camions de 3 à 25 m3. Nos chauffeurs sont des professionnels diplômés, nos prix sont avantageux et surtout, nous livrons dans l'heure !" Avec son associé, Sébastien Tronel, ils ont mis au point la start-up en quelques mois. Il suffit aux particuliers de s’inscrire sur le site de Trusk, de préciser son départ et son arrivée, un prix va alors s’afficher. "Nous pouvons proposer trois offres différentes, l’une de trottoir à trottoir, l’autre de porte à porte avec un trusker, et la troisième de porte à porte avec deux truskers" poursuit Thomas Effantin. De son côté, Trusk assure le lien entre le transporteur et le particulier. Chaque transporteur professionnel est évalué pour ses courses. Les recrutements de "Truskers", les chauffeurs de Trusk, sont assurés par la Trusk Academy. Pendant plusieurs semaines, le Trusker est initié aux valeurs et à la culture de la start-up. Chez Trusk, on ne badine pas avec la qualité.
Trusk a déjà su convaincre des partenaires B2B
Avec sa solution de livraison dans l’heure "et bientôt en 30 minutes" comme le précise Thomas Effrantin, 24h/24 et 7j/7, Trusk propose aussi une offre aux clients B2B avec une interface dédiée sur son site Internet. Alors que la start-up a créé ce volet il y a tout juste un mois, la partie professionnelle représente d’ores et déjà 30% de la clientèle de la jeune pousse. Un levier de croissance sur lequel le jeune entrepreneur compte : "Les clients professionnels sont intéressants, les courses sont récurrentes, elles reviennent tous les jours". Thomas Effantin assure même que certains clients privilégient Trusk à leurs systèmes internes, car "nous sommes très réactifs" explique-t-il. A termes, la start-up aimerait que les clients B2B représentent 50% des clients de la société, et souhaite nouer des partenariats avec de grands groupes.
Un futur leader européen ?
Trusk ne manque pas d’ambition, et vise, rien de moins, que le leadership européen. Thomas Effantin explique que la levée de fond du 25 avril dernier a été réalisée pour "consolider les équipes, recruter de nouveaux talents, mais surtout ouvrir le service à Londres dès l’été 2016". Trusk espère aussi s’installer à Berlin par la suite. Pour Thomas Effantin, la start-up n’a pas encore de concurrent, car "les autres coursiers traditionnels ne proposent pas le même type de service" analyse-t-il. Finalement, pour lui, Trusk est arrivé au bon endroit au bon moment, et profite de l’ubérisation de la société.