Tout le dossier Tout le dossier
-
LSA Green
La conso s'engage : les contradictions du circuit court
-
Entreprises
La conso s'engage : séduire des salariés de la jeune génération
-
Agroalimentaire
La conso s'engage : jusqu'où aller dans la chasse au sucre ?
-
Agroalimentaire
La conso s'engage : tendre vers le zéro gaspillage alimentaire
-
Distribution alimentaire
La conso s'engage : de la nécessité de valoriser les filières
-
Développement durable
La conso s'engage : le cercle vertueux des achats responsables
-
RSE
La conso s'engage : la parentalité, clé pour améliorer la parité
-
Développement durable
La conso s'engage : réparer, grande cause nationale
-
LSA Green
La conso s'engage : le (trop) plein de bornes de recharge électriques ?
-
LSA Green
La conso s'engage : savoir jusqu'où nettoyer ses recettes
-
LSA Green
La conso s'engage : la manutention, moins rude mais plus intense
-
LSA Green
La conso s'engage : le tortueux destin du Nutri-score
-
LSA Green
La conso s'engage : la chère image de la seconde main
-
LSA Green
La conso s'engage : les légumineuses, l'ingrédient qui monte
-
LSA Green
La conso s'engage : l'éolien, une énergie de plus en plus sensée
-
Made in France
La conso s'engage : le made in France, quoi qu'il en coûte ?
-
Bio
La conso s'engage : débat sur le rythme des conversions en bio
-
Développement durable
La conso s'engage : des produits de beauté à vite recycler
-
LSA Green
La conso s'engage : protéger coûte que coûte la biodiversité
-
Développement durable
La conso s'engage : plus de transparence sur l'empreinte carbone
-
Développement durable
La conso s'engage : énergie, économiser aussi ses mots
-
RSE
La conso s'engage : le retail, source d'emploi pour les handicapés
-
Développement durable
La conso s'engage : le vrac, l'art et la manière
-
Développement durable
La conso s'engage : réduire toujours plus les emballages
-
Développement durable
La conso s'engage : l'impératif économique de rouler à l'électrique
-
Développement durable
La conso s'engage : des toits verts, bien plus que de l'esthétisme
-
Développement durable
La conso s'engage : vers la réduction du suremballage
-
Consommation
La conso s'engage : les salariés, futurs ambassadeurs de la RSE
-
RSE
La conso s'engage : la carte maîtresse des seniors
-
Consommation
La conso s'engage : des promotions, oui, mais plus transparentes
-
Développement durable
La conso s'engage : vers des emballages moins polluants
-
Consommation
La conso s'engage : aider les étudiants, une mission essentielle
-
Développement durable
La conso s'engage : économiser les réserves d'or bleu
-
Energie
La conso s'engage : électricité d'origine verte, ou droit à polluer?
-
RSE
La conso s'engage : vers des magasins (enfin) plus inclusifs
-
Jouet - Puériculture
La conso s'engage : l'égalité des genres, un jeu d'enfant?
-
Distributeurs
La conso s'engage : le mécénat, atout pour fidéliser ses salariés
-
LSA Green
La conso s'engage : la consigne prépare son grand retour
-
Industriels
La conso s'engage : partenariats, allier urgence et pragmatisme
-
LSA Green
La conso s'engage : éduquer sur les violences faites aux femmes
-
LSA Green
La conso s'engage : quand les abeilles colonisent l'urbain
La conso s'engage : savoir jusqu'où nettoyer ses recettes
Yuka, MyLabel, Open Food Facts, Y’a quoi dedans chez Système U ou encore le Nutri-score… Aujourd’hui, les consommateurs peuvent évaluer partout et à n’importe quel moment le profil nutritionnel des produits. Si certains de ces outils, notamment les applications, peuvent paraître « gadgets », ils sont néanmoins largement utilisés par les Français, désormais très attentifs à la liste des ingrédients qu’ils ingèrent. Face à un shopper acteur de sa consommation, les industriels n’ont plus d’autre choix que de se pencher sérieusement sur leurs recettes. Un processus enclenché depuis plusieurs années. « De 2015 à 2020, il y a eu une baisse du nombre d’ingrédients dans les produits pouvant aller jusqu’à 30 % », confie Xavier Terlet, directeur général de Protéines XTC. En effet, Intermarché a déjà amélioré 1 000 recettes de son catalogue depuis 2019 et s’engage à en revoir 6 500 d’ici à 2025 avec moins de pesticides, d’additifs, de sucre et de gras. Carrefour opère sur le même sujet, et les industriels suivent la tendance.
Une qualité organoleptique irréprochable
Marie, dont 78 % des recettes affichaient un Nutri-score A ou B fin 2021, se rapproche de fournisseurs plus clean pour améliorer ses recettes avec, par exemple, un approvisionnement en lardons sans nitrites. Bel affirme n’utiliser que quatre ingrédients dans la composition de son fromage La Vache qui Rit, et Danone Produits frais France indique rénover environ 20 % de son portefeuille chaque année. De manière générale, selon le rapport de l’Observatoire de la qualité de l’alimentation mené par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, sur 30 125 données produits collectées entre 2008 et 2016 dans 20 catégories d’aliments (à l’exception de la confiserie), la proportion de ceux sans additifs est passée de 13,7 % à 18,3 %.
Si le monde de l’agroalimentaire travaille sur la réduction du nombre d’ingrédients, une question se pose quant aux remplacements de certains éléments essentiels pour assurer la conservation des produits et garantir une qualité organoleptique irréprochable. Car si le consommateur souhaite avoir dans son assiette des produits les plus clean possible, il n’est cependant pas prêt à faire l’impasse sur certains points et ne veut pas avoir un jambon gris, des confiseries transparentes ou des durées de conservation moins longues pour certains aliments. Des solutions existent, certes, comme l’utilisation d’épices pour remplacer les conservateurs, mais tous les composants n’ont pas d’alternatives. Le zéro additif ne sera donc pas possible. « Il faut assurer une garantie sanitaire à nos produits », affirme Philippe Rondeau, directeur du développement durable chez le fabricant Sodebo.
PARCOURIR LE DOSSIER