
Proposer un bon produit, le tout en favorisant l’insertion sociale et en limitant le gaspillage alimentaire en utilisant des produits invendus. Voilà le credo de la société Bon et Bien, qui réunit McCain, E. Leclerc Templeuve Distribution, Randstad, ainsi que le Groupement des agriculteurs de pommes de terre pour l’industrie (Gappi) et les banques alimentaires. Les équipes de Bon et Bien récupèrent des produits invendus à moindre coût, et les transforment ensuite en produits finis pour les consommateurs. Ce projet a nécessité trois ans de collaboration avant l’arrivée dans les rayons des premières soupes, le 18 mai, dans trois centres E. Leclerc et six drives du Nord (Templeuve-en-Pévèle, Wattrelos et Lille-Fives). Quelques mois après le lancement, le succès est au rendezvous, avec entre 30 000 et 40 000 litres de soupes produits par les quatre personnes travaillant à l’atelier. D’ailleurs pour faire face à la demande, l’équipe va être doublée, toujours en employant des personnes en précarité. Une évolution notamment nécessaire, car la Sodexo locale distribue également le produit dans ses restaurants collectifs.
L’avenir en grand
Pour faire vivre la marque, de nouvelles recettes ont été ajoutées, toujours conçues par des grands chefs. Ainsi, la gamme est constituée actuellement de sept recettes proposées en 75 cl et en 25 cl : deux recettes dans la gamme d’été (soupe d’été carottes-cumin, soupe froide tomates-fraises), deux dans la gamme hiver (potage poireaux-laurier, soupe endives à l’orange) et trois références dans la gamme permanente (velouté six légumes et estragon, velouté carottes-coriandre, crème oignons caramélisés). Les équipes de Bon et Bien nourrissent de grandes ambitions pour l’avenir et planchent actuellement sur un projet à grande échelle, sans renier les fondamentaux de ce « social business ». « Nous ciblons un atelier dix fois plus gros, avec cinquante collaborateurs, détaille Thomas Pocher, dirigeant E.Leclerc de Wattrelos. Nous voulons également aller plus loin dans le travail des produits gaspillés. Il reste encore trop de gisement d’invendus dans l’agriculture. Par ailleurs, au niveau de l’entreprise, nous souhaitons que l’équipe Bon et Bien prenne de l’autonomie par rapport à Leclerc, McCain ou Randstad. » Le « social business » n’a pas fini de faire parler de lui.
SOUPES BON ET BIEN (BON ET BIEN SAS)
Lancement Mai 2015
"Nous ciblons un atelier dix fois plus gros, avec cinquante collaborateurs."
Thomas Pocher, dirigeant E. Leclerc Wattrelos
Les Plus
- Favoriser l’insertion professionnelle
- Limiter le gaspillage alimentaire en utilisant des produits invendus
- Des recettes réalisées par des grands chefs