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Au pays de Findus, tout est rose. Malgré la crise, le groupe a fini l’année 2012 en beauté avec un chiffre d’affaires de 211 millions d’euros, en croissance de 7,6 % et conserve ainsi son leadership sur le marché des surgelés salés avec une part de marché valeur de 8,1 % (cumul courant à P12, SymphonyIri). Pourtant, la marque, qui subit les hausses des couts des matières premières et les effets de change, n’a pas utilisé le levier promotionnel. Au contraire, elle a baissé de 7 % ses volumes sous promotions lourdes de 2011 à 2012.
Des objectifs de taille
Et pour 2013, Findus se lance des challenges de taille avec un objectif de croissance de 10 %. Une croissance qui va de pair avec une politique d'innovations soutenue. Au mois d'avril, Findus prévoit de lancer 15 nouveaux produits : Croustibat Puzzle pour les enfants avec des formes à reconstituer, des papillotes de poissons légèrement accommodées, des filets assaisonnés, des plats cuisinés… « Nous sommes le Zara du surgelés avec deux collections par an », plaisante Matthieu Lambeaux, directeur général de Findus France et CEO Findus Europe du Sud. Et la prochaine vague d’innovations, prévue en septembre, devrait signer l’arrivée de Findus sur un nouveau segment, indique le marketing.
Miser sur le made in France
Par ailleurs, pour souligner son attachement au made in France, le groupe est en train de rapatrier, au fur et à mesure, sa production de poissons transformés sur son site de Boulogne-sur-Mer pour atteindre les 100 % en 2015. Une initiative que Findus compte bien exploiter dans ses campagnes de publicité... Si l’année 2012 a été mouvementée après des vagues de rumeurs persistantes sur d’éventuels rachats, la santé financière de Findus s’est largement améliorée depuis. « Le mal de tête que le groupe avait sur sa dette est désormais résolu », indique Matthieu Lambeaux. En effet, pour restructurer la dette, l’actionnaire principale Lion Capital a revu sa participation avec l’arrivée de deux nouveaux fonds, JP Morgan et Highbridge. « Lion est désormais minoritaire et ne détient plus qu’1/3 du capital », indique Matthieu Lambeaux.