Sturgeon, leader français du caviar, investit dans une usine écoconçue
Dans la droite ligne de son engagement depuis vingt ans pour la préservation de l’environnement et en particulier de l’eau, Sturgeon, premier producteur français de caviar, est sur le point de lancer la construction d’un nouveau site de production écoconçu.
Pour accompagner le développement de son activité (12 tonnes de caviar en 2015), Sturgeon, numéro un français du caviar et numéro trois mondial, va construire un nouveau site de production qui verra le jour en 2017. D’une superficie de 1 600 m2, il sera équipé de 1 000 m2 de panneaux photovoltaïques, d’un éclairage 100% leds, privilégiera des solutions de production de froid à partir de CO2 et regroupera ses activités de rinçage et de transformation, ce qui permettra de réduire les distances parcourues. « Avec ce nouveau site, nous allons économiser plus de 3 000 litres de gasoil par an », s’enthousiasme Laurent Dulau, directeur général de Sturgeon.
Militant depuis vingt ans
Ce projet d’usine écoconçue s’inscrit dans la droite ligne des engagements défendus depuis plus de vingt ans par l’entreprise. À cet égard, la préservation de la qualité de l’eau revêt un enjeu de taille. Implantées en Aquitaine où se concentrent 95 % de la production française de caviar, les sept fermes d’élevage de Sturgeon, situées dans un rayon de 200 kilomètres, fonctionnent en circuit ouvert. L’eau utilisée est prélevée dans les rivières et restituée à l’identique après un passage dans des bacs de décantation, qui permet de récupérer les boues et d’éliminer tous les sédiments.
Valorisation extrême
Depuis 2012, Sturgeon a adopté le référentiel AquaRéa né à l’initiative du Groupement de défense sanitaire aquacole d’Aquitaine (GDSAA). Ce référentiel définit 61 engagements et deux niveaux de qualification. Quant à l’esturgeon, nourri avec des protéines de poissons issus de la pêche durable et certifiés IFFO, une fois abattu pour en extraire les œufs, il est presque entièrement valorisé. Sa chair est utilisée dans la fabrication de produits dérivés de poisson (tarama, rillettes..), sa vessie natatoire est transformée en colle et utilisée en ébénisterie, sa carcasse méthanisée devient une source de combustible. Comme dans le cochon, tout est bon dans l’esturgeon…
Les chiffres
- 1 600 m2 de superficie pour la future usine
- 1 000 m2 de panneaux photovoltaïques
- 100% de l’éclairage à leds
Source : Sturgeon
« Notre démarche environnementale devient de plus en plus importante pour les clients. Avec ce nouveau site, nous allons économiser plus de 3 000 litres de gasoil par an. »
Laurent Dulau, directeur général de Sturgeon