
Le distributeur japonais de vêtements est condamné par le TGI de Paris à cesser le travail de nuit, entre 21h00 et 6h00. L'enseigne est soumise à une astreinte de 10.000 euros par infraction constatée et la peine est exécutoire sous un délai de 15 jours. Les employés concernés effectuaient des tâches de manutention quotidiennes et Clip-P (Comité de liaison intersyndical du commerce de Paris) rappelle que, selon le code du travail, le travail de nuit doit être exceptionnel et circonspect aux activités rendues nécessaires par la nécessité d’assurer la continuité de l’activité économique ou des services d’utilité sociale.
Rappelons que le travail de nuit ne convainc pas la majorité des Français, selon un sondage réalisé par CAcom et LSA en avril dernier. Mais le débat reste très vif avec des procédures encore en cours chez Monoprix, Sephora et Apple.