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Viande de cheval : ce qu'en pensent les Français (sondage exclusif)
Que pensent vraiment les Français de l’Affaire Findus. Pour le savoir le magazine LSA a demandé au sondeur Toluna de les interroger. Résultat, 96% des Français ont entendu parler de l’affaire et 79% peuvent citer au moins une des marques visées (Findus…). Un sondage exclusif réalisé en France par Internet sur www.quicksurveys.com le 11 février 2013 auprès d’un échantillon de 1.000 personnes âgées de 18 ans et plus. Une analyse complète dans le numéro du magazine LSA qui paraitra jeudi prochain.
L’affaire a révélé la faiblesse des contrôles et de la traçabilité sur certains produits. Cependant, si la viande de cheval était clairement indiquée sur les produits avec tous les contrôles nécessaires, 35.2% des consommateurs ne seraient pas gênés, 24.5% sont un peu gênés et 40.3% très gênés. Au total, 64.8% des consommateurs ne souhaitent pas un mélange de bœuf et cheval.
D’après les personnes interviewées, les principaux responsables dans cette affaire sont : les fournisseurs (70.9%) devant les fabricants (53.1%), les distributeurs (28%), l’Europe (19.3%) et l’Etat (9.7%). 8.1% des personnes n’ont pas encore d’opinion.
Parmi les acheteurs de plats cuisinés et de sauce à la viande, 25.2% pensent continuer leurs achats comme avant, 20.5% vont continuer comme avant en regardant bien les étiquettes. En revanche, 23% pensent ne pas acheter les produits des marques concernées comme Findus et 31.3% ne vont acheter aucune marque en attendant d’en savoir plus ou que le problème soit résolu.
Un signe positif dans cette crise? L’opinion publique pense que l’industrie agro-alimentaire va réagir rapidement pour résoudre le problème (45.8%). Un peu mois (36,4%) pensent que les industriels vont seulement gérer le scandale. 11.7% estiment que les industriels vont laisser les autorités publiques s’en charger et 6.2% n’ont pas encore d’avis.
D’après les consommateurs, la sortie de crise passera par un renforcement de la réglementation et de la traçabilité (68.6%), un renforcement des contrôles sanitaires (65.5%) et la condamnation des responsables dans cette affaire (56.3%). Une minorité seulement pense qu’il faut développer les informations sur les étiquettes (36.4%) ou encourager l’achat de produits de base au lieu de produits transformés (28.9%).
Selon Philippe Guilbert, directeur général de Toluna, « Le grand public a appris très rapidement cette nouvelle affaire concernant la viande de bœuf. Cependant, la réaction est pour l’instant assez modérée puisqu’il s’agit davantage de tromperie sur la marchandise qu’un problème de santé en l’état actuel des connaissances. Cette réaction peut être plus importante dans des pays comme l’Angleterre où la viande de cheval n’est pas consommée. Cette crise devrait avoir un impact sur les achats en magasin puisque plus d’un consommateur sur deux déclare attendre d’en savoir plus avant d’acheter à nouveau des plats ou des sauces au bœuf.»
Méthodologie
Le sondage Toluna a été réalisé en France par Internet sur www.quicksurveys.com le 11 février 2013 auprès d’un échantillon de 1.000 personnes âgées de 18 ans et plus. Les résultats ont été redressés pour être représentatifs de la population nationale en termes de région, sexe et âge (dispersion des professions).
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