
La famille des moyens de paiements s’agrandit encore un peu plus. Le spécialiste du paiement Visa, a en effet présenté une bague qui revêt la particularité de permettre à son propriétaire de régler des achats sans contacts. L’entreprise a pu tester l’efficacité de ce « wearable » à Rio dans le cadre des Jeux Olympiques, puisque que les athlètes appartenant à la « Team Visa » en étaient équipés. L’entreprise ayant toutefois spécifié que sa bague de paiement ne serait pas stricto sensu la même que celle proposée aux athlètes. Reposant sur la technologie NFC, elle permet de payer un achat en apposant simplement son doigt sur un terminal de paiement équipé du NFC. L’objet fonctionne sans batterie et ne nécessite donc aucune recharge.
Résistante à l’eau
En outre, la bague Visa est résistante à l’eau jusqu’à une profondeur de 50 mètres, utile pour les plus étourdis qui oublieraient de la retirer avant de plonger les mains sous l’eau, ou pour ceux qui craignent d’emporter leur portefeuille à la plage. Sécurité oblige. Et sur ce point, Visa se veut rassurant. En effet, les données bancaires de l’utilisateur ne font pas l’objet d’échanges lors du paiement, et la bague « remplace les informations de paiements sensibles, telles que le numéro de compte à 16 chiffres, par un identifiant numérique unique qui peut être utilisé pour effectuer des paiements sans avoir à dévoiler les détails du compte réel », précise Visa dans un communiqué.
Paiements sans contact, un marché à 35 milliards de dollars
Selon une étude Juniper Research publiée en avril 2016, le montant total des paiements sans contact s’élèverait à 35 milliards de dollars en 2015, en comprenant les paiements mobiles et les wearables. Estimé à 95 milliards en 2018, ce marché sera en revanche constitué d’une très petite quote-part attribuable aux wearables puisque selon le cabinet, elle ne devrait pas dépasser 2% du montant total. Visa a par ailleurs fait savoir que les précommandes de la bague étaient ouvertes au tarif de 53 dollars, soit environ 47,5 euros.