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C’est une offensive pour séduire plus de e-shoppers. Walmart lance une opération commerciale autour de son programme pilote de livraisons gratuites, « ShippingPass », consistant à proposer la gratuité pendant une durée de 30 jours aux clients de Walmart.com. Dans une note annonçant l’opération, Fernando Madeira, président and CEO de Walmart.com fait clairement allusion au programme « Prime » d’Amazon : "ShippingPass coûte la moitié du prix d’un autre programme du même type, soit 49 dollars, et les clients qui l’utilisent, l’aiment". Pour ce tarif – Amazon le facture 99 dollars à ses clients -, les membres bénéficient des livraisons et des retours gratuits. Les produits éligibles au programme sont facilement identifiables grâce à un logo « Shipping Pass » accolé. Contrairement au programme « Prime » d’Amazon, le ShippingPass de Walmart ne permet pas d’être livré le jour-même, ni ne propose d’avantages comme du contenu en streaming ou un espace de stockage dans le cloud. A la place, les clients de l’enseigne bénéficient de la gratuité de la livraison sur toutes les commandes et sans montant minimum d’achat.
Croissance trop lente de l'e-commerce
La bataille autour des offres de livraisons gratuites dans le retail ne fait que commencer. Amazon a lancé les hostilités, grappillant peu à peu des clients à ses concurrents. Cette initiative de Walmart intervient deux mois après la présentation des résultats du premier trimestre à l’occasion de laquelle le CEO du groupe, Doug McMillon, avait déclaré que l’activité e-commerce de Walmart, en progression de 7% sur cette période, était "trop lente". Dernièrement, le distributeur américain s’est associé avec les chauffeurs Uber et Lyft aux Etats-Unis afin de livrer les courses réalisées sur Internet, à ses clients. Et parallèlement, l’enseigne continue de développer des installations de « drive » sur tout le territoire américain. Pour le premier trimestre de son année fiscale 2017, le leader de la grande distribution revendique un chiffre d’affaires global de 115,9 milliards de dollars (103 milliards d’euros), en hausse de 0,9%.