Gel 2000 : le retour en force de Guy Maheux
L'enseigne Gel 2000, qui exploite 285 magasins de produits surgelés à la périphérie des grandes villes, sortira-t-elle de la tourmente ? A l'occasion de la dernière assemblée générale extraordinaire, son fondateur, Guy Maheux, actuel président du conseil de surveillance et actionnaire majoritaire avec 72% du capital, a pris sa revanche sur son rival Olivier Combastet. Malgré la mise en place d'un plan de redressement drastique, cet ancien cadre maison, nommé à la présidence du directoire en 1995, sera remplacé par François Cottignies, 46 ans, PDG de TNT Express Worlwide.
Dans cette décision, les actionnaires institutionnels (le Gan et la Caisse des Dépôts) ont appuyé la proposition du principal actionnaire, s'opposant ainsi à la financière Rosario et à son représentant Jean-François Michaud, hostile au départ d'Olivier Combastet.
Ce revirement, qui annonce le retour de Guy Maheux sur le devant de la scène, est révélateur des tensions qui existent au sein de l'actionnariat d'un groupe en proie à d'importantes difficultés financières. Son endettement atteint 210 millions de francs pour un chiffre d'affaires - 1 milliard en 1996 - qui a baissé de 40% en quatre ans. Sous l'impulsion d'Olivier Combastet, la vente des filiales belge (Frice 2000) et italienne (Gel Market), la réduction du réseau Vik (de 80 à 45 magasins), racheté en 1986 et jamais véritablement digéré, et enfin la fermeture d'une cinquantaine d'unités Gel 2000 avaient déjà permis de redresser sensiblement la barre. Rassurée sur la conduite des opérations, la financière Rosario avait même injecté 30 millions de francs dans l'affaire, desserrant ainsi l'étreinte des banquiers.
A terme, un montage financier complexe devait permettre à Rosario de monter son niveau de participation à 35%, en échange d'un investissement total de 100 millions de francs. Mais ce nouvel épisode pourrait aussi effrayer cet investisseur qui se dit « très attentif aux tentatives de redressement » de son poulain.
Dans cette décision, les actionnaires institutionnels (le Gan et la Caisse des Dépôts) ont appuyé la proposition du principal actionnaire, s'opposant ainsi à la financière Rosario et à son représentant Jean-François Michaud, hostile au départ d'Olivier Combastet.
Ce revirement, qui annonce le retour de Guy Maheux sur le devant de la scène, est révélateur des tensions qui existent au sein de l'actionnariat d'un groupe en proie à d'importantes difficultés financières. Son endettement atteint 210 millions de francs pour un chiffre d'affaires - 1 milliard en 1996 - qui a baissé de 40% en quatre ans. Sous l'impulsion d'Olivier Combastet, la vente des filiales belge (Frice 2000) et italienne (Gel Market), la réduction du réseau Vik (de 80 à 45 magasins), racheté en 1986 et jamais véritablement digéré, et enfin la fermeture d'une cinquantaine d'unités Gel 2000 avaient déjà permis de redresser sensiblement la barre. Rassurée sur la conduite des opérations, la financière Rosario avait même injecté 30 millions de francs dans l'affaire, desserrant ainsi l'étreinte des banquiers.
A terme, un montage financier complexe devait permettre à Rosario de monter son niveau de participation à 35%, en échange d'un investissement total de 100 millions de francs. Mais ce nouvel épisode pourrait aussi effrayer cet investisseur qui se dit « très attentif aux tentatives de redressement » de son poulain.
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