[Baromètre] L’e-commerce non-al se maintient mais le transport se grippe
Après cette troisième semaine de confinement, les ventes non-alimentaires restent relativement stables, d’après le baromètre de FoxIntelligence. Mais les délais de livraison s’allongent considérablement.
Clotilde Chenevoy
\ 09h00
Clotilde Chenevoy
Le confinement n’a pas eu un effet dévastateur sur l’activité de l’e-commerce non-alimentaire, d’après le baromètre édité par Foxintelligence. Depuis le début du confinement, le 17 mars, le niveau se maintient.
Foxintelligence a réalisé un éclairage particulier sur Amazon. Ce dernier enregistre de très bonnes performances en Europe, mais la France fait figure d’exception avec seulement 5% de croissance sur la semaine passée. Les résultats démontrent que l’e-commerçant perd même des parts de marché avec le confinement.
En revanche, toutes les catégories de produits n’enregistrent pas les mêmes résultats. Ainsi sur la semaine 3 de confinement, la mode s’écroule toujours, tout comme les articles de la maison, de l’auto et de la puériculture. La high tech remplace les articles de sport, plébiscité au début et les instruments de musique font un bond.
Qui achète ? Au final, toutes les tranches d’âge de consommateurs mais la génération Z (1995 à 2010) a augmenté ses dépenses sur la dernière semaine. Les jeunes investissent dans la musique pendant que les ainés bricolent ou prennent soin de leurs animaux.
Si la demande reste présente, c’est du côté du transport que les choses commencent à se gripper. Les délais de livraison s’allongent de plus en plus pour tous les acteurs. Plus de 40% des articles commandés sont désormais livrés en plus de 10 jours.
Nous avons étudié les ventes effectuées en ligne en France, au cours des semaines du 2 au 8 mars (semaine de référence) et des semaines suivantes. Les variations sont calculées en prenant comme indice 1.0 la semaine du 2 au 8 mars et en la comparant aux ventes réalisées la semaine passée. Sauf mention contraire, les indices sont basés sur le chiffre d’affaires des différents acteurs (sauf alimentaire, en nombre de commandes), sur la base de notre panel de 500,000 consommateurs digitaux en Europe. Les analyses comprennent la totalité des acteurs majeurs des différents secteurs et en particulier Amazon sur le e-commerce alimentaire et non-alimentaire, ainsi que toutes les ventes réalisées sur des places de marché par des vendeurs tiers (ex. plus de 50% du chiffre d’affaires d’Amazon, Mano Mano etc.).
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