Le pot de terre dépasse les contenants en plastique
Sur un marché en progression de 8,3 % en 1997, la terre cuite tire les ventes. Au point que le plastique l'imite pour conserver ses parts de marchés.
L'embellie enregistrée depuis trois ans sur le marché des contenants pour plantes s'est poursuivie cette année. Grand gagnant de ce renouveau, la terre cuite. Elle progresse d'environ 15 %, contre quelque 2 % pour le plastique. « Les consommateurs reviennent à la nature et nous en bénéficions », constate Olivier Godo, directeur commercial de Générale de Poteries d'Alsace.
Les balconnières et les pots coniques en terre cuite composent toujours le coeur du marché. Ils se retrouveront dans tous les catalogues de promotion de printemps des grandes enseignes. En promotion, comme au rayon permanent, la préférence va aux produits sobres, peu chargés en décoration et à des prix assez bas.
« Les consommateurs souhaitent changer plus souvent de décor, poursuit Olivier Godo. Le contenant en terre est devenu, pour eux, un produit consommable. » D'où une bataille sur les prix qui va crescendo depuis deux ans. D'autant que les fournisseurs des bords de la Méditerranée gagnent du terrain avec leurs poteries en terre blanche. Fabriquées à la main, en Espagne ou en Tunisie, elles concurrencent la terre cuite rouge moulée mécaniquement dans les usines françaises ou italiennes. Pour contrer cette tendance, l'offre en poterie décorative se diversifie. « Les gammes s'enrichissent chaque année d'une variété de couleurs à tous les prix, remarque William Coriele, directeur général de Deroma France. Mais la barre psychologique reste toujours autour de 100 F. »
La commercialisation par Deroma d'un système de réserve d'eau adaptable à toute poterie en terre cuite va encore bousculer un peu plus les contenants en plastique. Pour reconquérir le marché, Grosfillex commercialise une gamme qui ressemble à s'y méprendre à de la terre cuite ! « Notre nouvelle collection est plus légère et ne craint pas le gel, explique Alain Hughes, de Grosfillex. A l'authenticité de la terre cuite, nous ajoutons plus de praticité et de facilité d'emploi. »
Reste que ce segment n'est pas à l'abri de la bagarre de prix, d'autant que le retour de Riviera va augmenter la pression. Pour se démarquer, Jean-Claude Barbois, de Nortène Maison, mise sur « des contenants moyen et haut de gamme, fabriqués avec un système d'injection à gaz. Nous jouons aussi sur des couleurs originales. » Malgré cela, la terre cuite garde le vent en poupe avec une croissance annoncée de plus de 10 % pour la campagne à venir. Dur pour le plastique
Les balconnières et les pots coniques en terre cuite composent toujours le coeur du marché. Ils se retrouveront dans tous les catalogues de promotion de printemps des grandes enseignes. En promotion, comme au rayon permanent, la préférence va aux produits sobres, peu chargés en décoration et à des prix assez bas.
« Les consommateurs souhaitent changer plus souvent de décor, poursuit Olivier Godo. Le contenant en terre est devenu, pour eux, un produit consommable. » D'où une bataille sur les prix qui va crescendo depuis deux ans. D'autant que les fournisseurs des bords de la Méditerranée gagnent du terrain avec leurs poteries en terre blanche. Fabriquées à la main, en Espagne ou en Tunisie, elles concurrencent la terre cuite rouge moulée mécaniquement dans les usines françaises ou italiennes. Pour contrer cette tendance, l'offre en poterie décorative se diversifie. « Les gammes s'enrichissent chaque année d'une variété de couleurs à tous les prix, remarque William Coriele, directeur général de Deroma France. Mais la barre psychologique reste toujours autour de 100 F. »
Se démarquer par le haut de gamme
L'émail, qui permet d'enrichir l'offre, connaît une bonne progression malgré son prix. Afin d'abaisser le prix de revient de sa gamme Epoxy, la Générale de Poteries d'Alsace « applique une teinte plastique sur la terre cuite pour la colorer à volonté, explique Olivier Godo. Plus souple et plus résistante que l'émail, et surtout moins chère, elle est très appréciée des magasins ».La commercialisation par Deroma d'un système de réserve d'eau adaptable à toute poterie en terre cuite va encore bousculer un peu plus les contenants en plastique. Pour reconquérir le marché, Grosfillex commercialise une gamme qui ressemble à s'y méprendre à de la terre cuite ! « Notre nouvelle collection est plus légère et ne craint pas le gel, explique Alain Hughes, de Grosfillex. A l'authenticité de la terre cuite, nous ajoutons plus de praticité et de facilité d'emploi. »
Reste que ce segment n'est pas à l'abri de la bagarre de prix, d'autant que le retour de Riviera va augmenter la pression. Pour se démarquer, Jean-Claude Barbois, de Nortène Maison, mise sur « des contenants moyen et haut de gamme, fabriqués avec un système d'injection à gaz. Nous jouons aussi sur des couleurs originales. » Malgré cela, la terre cuite garde le vent en poupe avec une croissance annoncée de plus de 10 % pour la campagne à venir. Dur pour le plastique
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