Les jardineries ont connu une mauvaise année 2018
Les distributeurs spécialisés dans le jardin et l’animalerie ont vu leur chiffre d’affaires reculer de 1,5% en 2018, à près de 3 milliards d’euros.
Jean-Noël Caussil
\ 12h40
Jean-Noël Caussil
La Fédération nationale des métiers de la jardinerie (FNMJ) dresse un mauvais bilan de l’année 2018 pour le secteur. « Les jardineries enregistrent une baisse globale du chiffre d’affaires de 1,5%, venant annuler la progression de 1,6% de l’année 2017 », pointe la Fédération qui explique ce recul par « un certain nombre de paramètres extérieurs venus impacter (sic) un secteur déjà très météo-dépendant. »
Les végétaux d'intérieur s'en sortent
La liste est en effet longue comme le bras. Les pluies du mois de mars ? Elles ont entraîné une chute brutale des ventes de 23% qui n’a pas pu être rattrapée malgré un bon mois de mai, à +12%. La crise des Gilets jaunes ? Elle a conduit le marché dans le rouge avec une chute d’affaires de 7,8% en novembre. Et si le mois de décembre a permis d’entrevoir une légère reprise du marché (+2,4%), bien aidé par certains secteurs comme la pépinière (+7,3%), Noël n’a pas été bon du tout (-3%).
Seule rare catégorie dynamique en 2018 : celle des végétaux d’intérieur, dont les ventes ont bondi de 6,8%. « Produit tendance, il bénéficie d’un regain d’intérêt du consommateur depuis quelques années et n’est pas aussi sensible à la météo », comme le souligne la Fédération. Autant dire qu’il est une pépite sur laquelle tous les acteurs misent pour appuyer leur rebond en 2019.
Au global, le marché des distributeurs spécialisés dans le jardin et l’animalerie représente près de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 23% de parts de marché Jardin, pour quelque 21.000 salariés.
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