Baromètre des achats multicanaux CSA/Fullsix/LSA : le magasin incontournable en matière de mode pour enfants
Internet, ami ou ennemi, pour les enseignes ? La question, évidemment, ne se pose plus ainsi, tant l’omnicanal est de mise. Pour autant, le consommateur, s’il utilise bien les deux canaux, les perçoit forcément différemment. D’où ce comportement « Ropo », dont raffole les équipes marketing. Ropo ? Comme Research online purchase offline, ou comment les consommateurs gèrent leurs achats en magasin et en ligne, comment ils utilisent ces canaux pour préparer les achats. En exclusivité pour LSA, CSA et Fullsix proposent un gros plan sur le secteur de la mode pour enfants.
Jean-Noël Caussil
\ 17h12
Jean-Noël Caussil
Le comportement du consommateur quand il s’agit de vêtements pour enfants ? Contraint d’abord par la nécessité. On achète des habits pour sa petite famille essentiellement lorsque le besoin s’en fait sentir : quand le petit dernier revient de l’école avec son pantalon déchiré, par exemple. Dans ce cas, pas d’autre choix que de se rendre en magasin pour renouveler l’ensemble.
Magasin incontournable
En magasin, oui, bien plus qu’en ligne. « L’habillement pour enfant est un secteur où le magasin est incontournable, représentant huit visites sur dix », précise ainsi Valérie Wolff, directrice d’études à l'institut CSA.
Mais, quand bien même le consommateur se tournerait vers le web, cela ne change pas grand-chose à son comportement : « L’achat est, de loin, le principal moteur de visite (respectivement dans 61% des cas en magasins et 43% en ligne), devant la découverte de nouveautés (32% en magasin et 36% sur internet) ou encore la comparaison des prix, relativement peu pratiquée », détaille Valérie Wolff.
L'impulsion existe
A noter, quand même, une différence, suivant qu’il s’agisse de magasins ou de web : le consommateur, sans surprise, utilise ce second canal davantage pour s’informer sur les prix (27% sur le net, 19% en magasin) et regarder les nouveautés (36% contre 32%). Le magasin, lui, on s’y rend avec une idée en tête : j’ai besoin d’un pantalon, je ne repars pas sans.
Pour autant, l’achat d’impulsion existe bien : 38% des achats sont ainsi considérés comme non-prévus initialement. Un taux qui, à titre de comparaison, descend à 28% pour le marché du jouet.
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