Critizr lève 15 millions d’euros pour mieux écouter la voix du client
La start-up spécialisée dans la gestion des avis clients vient de lever 15 millions d’euros auprès de 83North, Point Nine, Caphorn et Runa. Un financement qui doit venir aider à recruter, financer la R&D et accroître la présence de Critizr à l’international.
Clotilde Chenevoy
\ 08h00
Clotilde Chenevoy
Pas de barrière culturelle dans la gestion des retours clients. C’est ce que Critizr a retenu de ses premiers développements hors de France lorsque la start-up a accompagné des gens comme Klépierre dans le monde. « Ecoutez la voix du client n’est pas nouveau mais laisser la main aux équipes terrain et au directeur fait la différence », assure Nicolas Hammer, CEO & co-fondateur de Critizr.
Une approche qui séduit donc le secteur de la distribution et pour accélérer sa croissance, la start-up vient de lever 15 millions d’euros auprès de 83North (ex GreyLock IL) avec une participation de tous les partenaires historiques - Point Nine, Caphorn et Runa. Pour Laurel Bowden, Associée à 83North Venture Capital, « l’avenir du Retail repose sur la capacité des enseignes à délivrer une expérience client différenciante. Grâce à sa solution pensée pour impliquer les équipes autour de l’écoute client, l’impact de Critizr sur les indicateurs de succès d’une entreprise - du chiffre d’affaires jusqu’aux taux de fidélisation client, en passant par le NPS - est remarquable.”
Doper les équipes et les fonctionnalités
Cet apport d’argent servira à doper les équipes qui doivent passer de 85 à 150 personnes d’ici fin 2020. Ces recrutements doivent permettre d’atteindre la cible de 50 000 points de vente utilisant les outils Critizr sachant que 25 000 magasins l’utilisent aujourd’hui. « Nous sommes le troisième outil le plus utilisé en magasin par les directeurs, indique le dirigeant. Il s’est installé dans la routine des équipes. Il joue le rôle d’un assistant qui avertira si un mécontentement survient. On parle beaucoup d’expérience client mais cela signifie avant tout de la disponibilité de la part des vendeurs et moins d’attente en caisse.»
Au-delà du développement commercial, la start-up veut enrichir les fonctionnalités de l’application en ajoutant par exemple des éléments sur l’e-réputation et ainsi pouvoir se comparer entre magasins.
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