Inflation : les Français prévoient encore de baisser leurs dépenses en 2024
Selon l’édition 2024 du baromètre des nouvelles tendances de consommation de Wavestone, les Français déclarent au regard du contexte inflationniste qu’ils vont se serrer la ceinture tant sur leurs dépenses alimentaires que textile ou même hygiène-beauté.
Florence Bray
\ 07h00
Florence Bray
La crise du pouvoir d’achat reste plus que jamais d’actualité en 2024 ! Malgré les promesses de baisse de l’inflation dans les prochains mois, les Français prévoient de réduire leurs dépenses en 2024. Selon le baromètre Wavestone sur les nouvelles tendances de consommation, tous les postes sont touchés, plus ou moins. Le secteur le plus exposé reste l’habillement, de quoi inquiéter davantage encore les acteurs de ce marché en crise. Ainsi, 64 % des sondés indiquent qu’ils vont réduire leurs achats vestimentaires. L’alimentaire est également en première ligne avec 32 % de Français qui indiquent qu’ils vont réduire ce poste tout comme l’hygiène-beauté (39 % d’intention de baisse). L’énergie avec 57 % de sondés qui pensent réduire leurs dépenses en électricité, 49% leur consommation d’essence, et 45% leurs dépenses en gaz ou encore les loisirs sont aussi concernés (56 % vont les réduire). Cette prudence diffère naturellement selon le niveau des revenus. Sans surprise, les bas revenus sont les plus touchés puisqu’ils sont par exemple 43 % à déclarer vouloir baisser leurs dépenses alimentaires versus 32 % en moyenne et 21 % pour les hauts revenus.
L’occasion et la location, deux tendances de consommation incontournables
Dans ce contexte, les tendances déjà notables ces dernières années se confirment. L’occasion s’impose toujours davantage comme un levier pour préserver son pouvoir d'achat. Selon ce baromètre, 60 % des Français ont acheté ou vendu un objet d’occasion au cours des 12 derniers mois. En tête, l’habillement (77%), devant les biens culturels (61 %) et les jouets (57 %). De même, la location de biens continue d’émerger, avec 19 % des sondés qui déclarent préférer louer leur véhicule plutôt que de l’acheter. Ce chiffre est de 18 % pour les biens culturels, 16 % pour les biens électroniques, les vêtements, le bricolage et 14 % pour l'électroménager.
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