Les ambitions de Fabrique de Styles, qui a ouvert un premier magasin à Paris
Fabrique de Styles, qui appartient groupe Cargo, tout comme Centrakor, ouvre un premier magasin à Paris. Et n'entend pas s'arrêter là, avec de grandes ambitions pour les années à venir.
Jean-Noël Caussil
\ 08h00
Jean-Noël Caussil
Les chiffres
- 31 : le nombre de magasins en France
- 50 M€ : le volume d'affaires réalisé en 2022
Source : Fabrique de Styles
Fabrique de Styles compte déjà 31 magasins en France. Dans le lot, deux flagships, respectivement implantés à Bordeaux et, depuis fin juin, à Paris, 18, boulevard des Capucines, dans le quartier de l’opéra Garnier. Ici, sur 1 200 m² de surface de vente et deux niveaux, l’enseigne du groupe Cargo expose ses valeurs, à travers quelque 12 000 références en meuble, décoration, art de la table, bien-être, et même un peu d’épicerie. « Le meuble représente 35 % de nos ventes environ, quand sa part était de 20 % il y a quelques années encore », explique Quentin Forzy, le PDG de Fabrique de Styles depuis sa création, en 2019.
Trente et un magasins ouverts en quatre ans (12 en propre, 19 en franchise), pour atteindre les 50 millions d’euros de volume d’affaires en 2022 : le rythme est rapide. Surtout si l’on a en tête que, durant ce laps de temps, il y a eu la crise du Covid… Fabrique de Styles essaime donc à bon rythme et avec un concept difficilement comparable : quelque chose, on l’a dit, entre meuble, déco et art de vivre. « Nous vendons aussi des articles d’épicerie, en faisant le lien avec les marchés de la cuisine et de l’art de la table, tout comme de la cosmétique, via nos espaces bien-être », témoigne Quentin Forzy.
Ouvertures en franchise
L’idée, sur ces deux marchés périphériques, est précisément de travailler l’esthétique des produits. « Pour l’alimentaire, par exemple, nous ne vendons pas de la nourriture en tant que telle, mais un concept, dans le sens où les articles sont toujours bien mis en valeur, via des présentations élégantes », précise le PDG. C’est ainsi que l’enseigne référence une marque comme Le Comptoir de Mathilde, par exemple. Ou, pour la partie cosmétique, What Matters. Deux marques françaises. Et tout sauf un hasard puisque les marques tricolores sont présentes en nombre et que le Fabriqué en France représente environ 30 % de l’offre en magasin.
Pour jouer son rôle de sélectionneur et de distributeur de marques, Fabrique de Styles s’appuie sur une équipe d’une vingtaine de personnes en centrale, tandis que plus de 70, déjà, œuvrent en magasins. En attendant beaucoup plus, puisque Fabrique de Styles a pour ambition, en 2024, d’inaugurer une vingtaine de magasins, en ciblant plutôt des ouvertures en franchise (comptez, environ, sur 800 000 euros d’investissement). Le potentiel de magasins estimé en France? « Au moins 250 », avance Quentin Forzy. Et comme il y a, aussi, de la croissance à aller chercher en ligne, inutile de dire que les perspectives sont bonnes pour l’enseigne. À ce jour, elle réalise 3 millions d’euros de chiffre d’affaires en ligne. Ce sera déjà 6 à 7 % en 2024, « et il n’y a aucune raison que nous n’atteignions pas les 15% à terme », prévoit le PDG.
Tout pour la déco
Fabrique de Styles sait mettre la petite déco en valeur à travers un concept de magasin développé en interne.
30% de «fabriqué en france»
Plus de 30% de l’offre de l’enseigne est made in France, comme ici, dans l’espace bien-être
Alimentaire chic
Les gammes alimentaires, qu’elles soient en devant de caisse ou en rayons classiques, font la part belle aux marques un peu chics. L’alimentaire représente 10% des ventes.
Premier à Paris
Ce flagship est la première adresse parisienne de l’enseigne, sur 1 200 m²
Gustave en best-seller
Le canapé de la gamme Gustave est l’un des best-sellers de l’enseigne. Il est fabriqué par une entreprise installée près de Bourges, dans le Cher.
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