Les Galeries Lafayette n’ont pas renoncé au Printemps
Philippe Houzé, Pdg des Galeries Lafayette, aura mis tout juste 48h pour peaufiner sa contre-attaque. Non, le groupe Galeries Lafayette n’a pas renoncé au Printemps, surtout pas !
Jean-Noël Caussil
\ 12h34
Jean-Noël Caussil
Deux jours après l’annonce, par le groupe Borletti, déjà détenteur de 30% du Printemps, de son entrée en négociations exclusives avec Rreef, filiale de Deutsche Bank, pour lui racheter les 70% restants, Philippe Houzé repart au combat. « Nous ferons tout pour trouver une solution. L’histoire n'est pas écrite », affirme-t-il dans Le Figaro, ce vendredi 22 février 2013.
Philippe Houzé précise d’ailleurs avoir fait une proposition de 1,8 milliard d’euros pour reprendre Le Printemps, et s’étonne « que cette offre n’ait pas été retenue, alors qu’elle semblait la mieux-disante ».
A chacun son Qatari
Il s’emporte ensuite, dénonçant une « opération financière » quand lui propose « un projet industriel »… Il s’essaie même à faire jouer la corde patriotique, disant « vouloir s’investir totalement pour défendre un projet français ». Sauf que son « projet français », comme il l’appelle, consiste à s’entourer, comme Borletti le fait, d’investisseurs qataris pour l’accompagner... « Mon souhait est de combiner le professionnalisme du Qatar dans l'immobilier et le nôtre dans la gestion des grands magasins », explique-t-il.
Et puis, surtout, son projet, pour intéressant qu’il puisse être, ne pourra se faire que si Borletti le veut bien. En clair, les Galeries Lafayette s’agitent, mais ont toutes les chances de ne pas arriver à leurs fins. A moins d’une offre ne se refusant pas, comme on dit. Mais le temps presse pour y parvenir. Et pas sûr qu'il joue en faveur de Philippe Houzé et des Galeries.
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