Princesse Amandine veut devenir la reine des pommes de terre
L’association regroupant les opérateurs qui commercialisent la pomme de terre à chair ferme mise sur un ambitieux dispositif marketing pour prendre le leadership du marché.
« Ça change des patates ». C’est avec cette nouvelle signature que Princesse Amandine fera parler d’elle dès le mois de septembre en télévision. La pomme de terre à chair ferme blanche mise au point par l’obtenteur Germicopa en 1994 redouble d’ambition. Doté d’un budget de 2 M€ sur trois ans, son plan publicitaire a été confié à Publicis et se traduira par 8 vagues de publicité en télé sur une période de 9 mois, de septembre à mai. «Avec ce dispositif, notre objectif est de gagner 12 points de notoriété spontanée et 30 points de notoriété assistée d’ici les trois prochaines années», affirme enthousiaste Alex Lauriot-Prévost, en charge du marketing au sein de l’association Princesse Amandine. Et de poursuivre : « nous voulons faire de Princesse Amandine la Pink Lady de la pomme de terre ».
Plantée sur 2000 hectares, la production de Princesse Amandine s’élève à 42 000 tonnes dont 80% sont commercialisées en GMS. D’ici à 2020, l’objectif est d’atteindre 60 000 tonnes et de prendre le leadership du marché des chairs fermes blanches.
Pour cela, l’association Princesse Amandine qui regroupe les 11 opérateurs chargés de la commercialisation de la pomme de terre entend renforcer la valeur perçue par le consommateur mais aussi la rentabilité du linéaire pour le distributeur. Concrètement, des opérations de promotion personnalisées sont proposées aux enseignes et la part belle est faite sur le packaging à la marque, entièrement revue par l’agence Carré Noir, filiale de Publicis. « Les promesses de goût et de qualité sont clairement mises en avant sur le packaging ». Changement de taille, les opérateurs qui jusque-là apposaient leur logo s’effacent pour la marque. « Il a fallu sept années pour que l’on arrive à se mettre d’accord », reconnait Guy de Foucaud, directeur marketing de Pom’Alliance et président de l’association Princesse Amandine. Une évolution jugée nécessaire et qui, selon Alex Lauriot-Prevost, va apporter de la clarté en linéaire.
Princesse Amandine revient de loin. Présente dans toutes les enseignes de la grande distribution jusqu’en 2008, la marque a connu un revers cette année-là lorsque l’association décide de rendre obligatoire la mention de Princesse Amandine sur les packagings. La démarche n’est pas du goût des enseignes. Celles-ci privilégient en effet pour leurs MDD une segmentation culinaire dans laquelle la variété n’a pas de raison d’être. « En 2008, seules trois enseignes ont gardé Princesse Amandine dans leurs points de vente », se souvient Alex Lauriot-Prévost
Cependant, les moyens importants mis en place par l’association –dotée d’un budget annuel d’1,2 M€ - en termes de communication- se traduisent par une croissance moyenne de 17% des volumes par an. Des résultats qui font changer d’avis les enseignes. Avec ce nouveau dispositif marketing, Princesse Amandine franchit assurément un pas de plus.
LSA Databoard
Retrouvez les indicateurs de la consommation et du retail pour suivre les évolutions de vos secteurs.
Je découvre