La start-up Kidibam, spécialiste de la revente de jeux et jouets, placée en redressement judiciaire
Kidibam, la jeune pousse spécialisée dans la revente de jeux et jouets de seconde main vérifiés, est entrée en redressement judiciaire le 23 septembre dernier.
Véronique Yvernault
\ 09h34
Véronique Yvernault
La seconde main reste décidément une activité semée d'embûches... La start-up Kidibam, créée en 2022 par François Truong et Théodore Chastel sous le nom initial Le Tricycle, a été placée en redressement judiciaire le 23 septembre dernier. Après une première levée de fonds en 2024, la jeune pousse n'a pas réussi à boucler un nouveau tour de table au cours de l'été, handicapée par la morosité du contexte économique actuel mais aussi par la concurrence accrue de vendeurs asiatiques "capables de proposer des jouets neufs à des prix plus bas même que la seconde main", regrette Théodore Chastel, cofondateur de Kidibam.
Des rayons dans 25 magasins physiques partenaires
Lucide, le jeune entrepreneur pointe également un problème de modèle économique : chez Kidibam, les articles ne sont pas simplement vendus d'occasion mais vérifiés, nettoyés, voire remis en état dans l'atelier de l'entreprise avant d'être reproposés à la vente sur son site marchand ou via des magasins partenaires. Ainsi, Kidibam a installé cette année ses rayons dans quelque 25 magasins de différentes enseignes telles Intermarché, Jouet E. Leclerc, Carrefour, Cash Converters ou encore aux Galeries Lafayette Haussmann. Une offre clé en main pour les magasins puisque la sélection des articles, leur nettoyage, leur vérification et leur reconditionnement sont assurés par Kidibam. "Hélas, nous n'avons pas réussi à ouvrir assez de points de vente pour atteindre un chiffre d'affaires suffisant", expose Théodore Chastel. En attendant les propositions de reprise, l'activité de l'entreprise continue.
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