Ten, l'opérateur mobile orienté internet, est lancé
C'est ce matin que Jean-Louis Constanza, ancien patron de Tele2 France, a présenté son opérateur mobile virtuel, Ten. Un acteur de plus sur ce créneau déjà bien encombré, qui compte se démarquer par les services proposés.
La rédaction de LSA
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16h09
| « Nos concurrents, aujourd'hui, sont soit des poids lourds qui ne sont pas capables de s'adresser aux consommateurs de manière différenciée, soit de petits intervenants positionnés sur des niches. C'était mon cas chez Tele2 : j'étais positionné sur la niche low cost. Avec Ten, nous pensons être en mesure de démoder tous ces concurrents ». Première certitude : en quittant Tele2 pour monter sa propre entreprise, l'opérateur mobile virtuel (MVNO) Ten, Jean-Louis Constanza n'a rien perdu de son légendaire mordant ! |
| Tapant équitablement sur les « grands » que sont Orange, SFR et Bouygues Télécom et sur les « petits » MVNO (Virgin, Débitel, M6, NRJ...) il présente son bébé comme la première offre à la fois économique et tenant les promesses qu'elle avance. Avec un positionnement clairement affirmé : l'internet mobile. Ce qui se traduit en clair par deux services proposés en plus des forfaits voix classiques : l'e-mail et la messagerie instantanée MSN. Deux options proposées à 6 euros par mois (8 euros les deux) et qui, estime-t-on chez Ten, correspondent à une réelle attente des consommateurs. |
| « Les terminaux les plus subventionnés du marché » |
| Plusieurs forfaits, de 22 euros pour une heure mensuelle à 63 euros pour six heures, ainsi qu'une offre sans engagement sont disponibles. Et pour les consommateurs souhaitant utiliser MSN et recevoir leurs mails (en « push », comme sur un Blackberry, c'est-à-dire sans avoir à se connecter pour consulter leur boîte de réception) dans les meilleures conditions, trois téléphones seront proposés : un Sony Ericsson, un Nokia et surtout un Smartphone Qtek proposé au tarif très avantageux de 149 euros. « Ce sont probablement les terminaux les plus subventionnés du marché, c'est pourquoi un engagement de 24 mois est nécessaire pour que notre modèle économique soit viable », précise Jean-Louis Constanza. |
| Interrogé sur ses objectifs, le patron de Ten botte en touche, mais toujours en égratignant la concurrence : « L'air est un peu saturé d'opérateurs, mobiles ou fixes, qui donnent des objectifs et ne les tiennent pas. Donc nous n'allons pas en donner, mais il est clair que la base de clients que nous visons se chiffre en centaines de milliers. A termes, en millions ! » |
| Dernière question : pourquoi ce nom de Ten ? Jean-Louis Constanza sourit, hésite une seconde : « Eh bien... C'est toujours difficile de choisir un nom, cela nous a pris longtemps... On a testé Ten, ce nom plait à tout le monde, il est simple, proche de « Net »... L'idée de départ, c'est qu'à l'époque, nous étions dix dans la société. Donc Ten ». |
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