[NRF 2019] 8 équipements repérés au Retail’s Big Show
Le cru 2019 du salon de la NRF a été riche en nouveautés. Voici une sélection qui inclut de la caisse avec HP et NCR, des robots avec Hease Robotics, Tompkins Robotics et IAM Robotics, de la RFID avec Impinj et MishiPay, une étiquette prix qui gère les DLC avec Wasteless, et une consigne automatique de Doddle dédiée à la reverse logistic.
Clotilde Chenevoy
\ 17h03
Clotilde Chenevoy
HP Engage One Prime, taillée pour les petits magasins
HP a présenté sur le Retail’s Big Show Engage One Prime, une caisse fonctionnant sous Android pensée pour les petits magasins. Ainsi, elle dispose d’une fonctionnalité « flip » qui permet de basculer l’écran de 14 pouces côté client pour recevoir sa signature ou lui montrer une information sur l’écran ou encore l’inscrire au programme de fidélité. Il est aussi possible en option d’ajouter un afficheur client non tactile qui s’intègre dans le pied de la caisse. D’ailleurs multiplier les options en minimisant l’encombrement de la caisse est un vrai parti pris. Ainsi, le design a été particulièrement soigné avec le lecteur de piste qui a été intégré sur le haut de l’écran. Toute la connectique se fait avec un unique câble tandis qu’un dock s’installe sous le comptoir pour pouvoir cacher les fils.
NCR virtualise les systèmes d’encaissement
NCR a présenté Software Define Store, une solution de virtualisation des systèmes d’encaissement qui permet de se détacher du matériel de la ligne de caisse. L’intelligence des systèmes est déportée sur un serveur et « toute la puissance se trouve sur ce dernier, détaille François Brebion, responsable grands comptes. Cela évite de devoir investir dans du matériel en caisses pour avoir un système pertinent. Les mises à jour se font automatiquement car on est sur un système cloud, mais local car le serveur reste physiquement en point de vente. » NCR a aussi mis au point une solution, Fastlane, pour améliorer le temps de synchronisation entre le logiciel d’encaissement et le matériel.
WASTELESS ET PRICER DOUBLENT LE MARQUAGE DES PRIX POUR VALORISER LES DLC COURTES
Wasteless a conçu une solution pour gérer un double marquage des prix sur les étiquettes en fonction de la date limite de consommation et travaillent avec Pricer. La réduction tient compte des jours restants. Une meilleure anticipation en rayon évite de la perte sèche et aussi de manipuler les produits pour un réétiquettage ou une valorisation dans des espaces dédiés. La solution est en mode Saas et se connecte à l’ERP du magasin pour une gestion en temps réel.
Impinj détecte les tags RFID en mouvement
Avec Loss Analytics, Impinj améliore la gestion de la démarque inconnue avec les tags RFID. Le système analyse si un tag a été vendu et que l’action a bien été validée par l’ERP. Cela permet donc de qualifier davantage « la disparition » des tags. Et désormais, le prestataire est capable d’identifier un tag en mouvement jusqu’à 15 km/h. « Capturer des tags à cette vitesse il y a un an était difficile », assure la direction d’Impinj. Désormais, le prestataire suit le sens le déplacement et relie cette information avec la proximité de la sortie. Impinj travaille d’ailleurs avec MishiPay pour un scénario complet d’encaissement sur mobile et de gestion de la démarque inconnue.
Doddle, la consigne dédiée à la reverse logistic
Doddle a mis au point une consigne pour gérer les retours produits, d’une marque ou de multiples marchands. La solution est déjà éprouvée en Angleterre par Marks & Spencer. Le principe est simple. Le client rentre sur l’écran tactile un code d’identification fourni par la marque ouvrant ainsi un réceptacle pour déposer le colis. La machine peut même imprimer une étiquette de retour à coller sur le paquet si ce dernier ne l’a pas fait à domicile. Une fois la trappe refermée, le colis bascule dans le conteneur en-dessous. Avantage par rapport à un casier, le volume exploitable est plus large car tout est chargé en vrac.
Tompkins Robotics aide à la préparation des commandes sans scanner
Les robots de Tompkins Robotics sont des solutions goods-to-man qui permettent d’accélérer les délais de préparation des commandes, que cela soit en entrepôt ou dans des réserves de magasins. Le système se dimensionne selon les besoins. Le dispositif s’appuie sur trois éléments : une table dotée d’une sorte de quadrillage pour guider les robots (Amazon Robotic possède le brevet pour l’usage des QR code), des engins autonomes équipés d’un bac qui bascule et d’une gare pour insérer les produits dans le système. Sur ce dernier point, le système Tompkins Robotics utilise une caméra pour lire le code-barres du produit. On zappe ainsi l’étape de scan du produit ce qui permet d’aller plus vite dans l’injection. Et du côté de la sortie, l’outil fonctionne avec des points de chute. L’outil s’adresse donc aux produits ne craignant pas les chocs comme le textile.
IAM Robotics, le robot pickeur
IAM Robotics a conçu un robot doté d’un bras articulé capable d’attraper des produits en rayon pour les poser ensuite dans un bac. La machine se déplace à l’aide de caméras dans son environnement. Des codes sont implantés dans l’allée pour indiquer au robot où il se trouve dans le magasin ou l’entrepôt. La machine réalise environ 300 picking à l’heure, cela dépendra de la distance qu’il doit parcourir. Son autonomie est de 10 à 14 heures pour une recharge en 7 heures. Le principe de picking automatique est séduisant mais l’équipement doit encore gagner en agilité. Ainsi, le robot peut attraper avec un bras uniquement une certaine typologie de produits. Sur le salon, la démonstration était faite avec des boîtes de médicaments et cela fonctionne très bien. IAM Robotics attaque d’ailleurs un test avec une enseigne de pharmacie. Mais pour saisir des packagings souples, l’outil peut fonctionner mais il faut changer le bras manuellement. Le fabricant planche d’ailleurs sur un système où plusieurs bras sont accessibles, le robot changeant l’outil selon les besoins.
Le robot Hease vendu clé en main
Les lyonnais font évoluer l’offre de leur robot d’accueil pour fournir désormais un pack clé en main, avec un prix en leasing de 1000 euros par mois, incluant le logiciel, le matériel et la maintenance. Avec la machine, plusieurs fonctionnalités sont possibles via l’écran mis en façade : la collecte de données, la création de trafic et la création de sondage. « L’outil est pensé pour un usage en magasin et offre une vraie complémentarité avec les services en ligne, juge Max Vallet, le co-fondateur. Le robot contribue à faire vivre une expérience différenciante en point de vente. »
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