Comment Monoprix et la Fnac utilisent Facebook pour vendre en magasin
La responsable du retail chez Facebook, Amélie Péan-Hegyi, est venue vanter l'utilité du réseau social pour booster le trafic et les ventes en magasins lors de la journée orchestrée par Promo Research. Retour sur des exemples performants chez les distributeurs, chiffres à l'appui.
Julie Delvallée
\ 15h59
Julie Delvallée
Que Facebook soit un partenaire privilégié pour les enseignes n'a rien d'étonnant, quand on sait qu'il capte, avec Google, près de 80 % des investissements médias digitaux dans l’Hexagone. Ce qui est moins évident, c'est de comprendre que le mastodonte de Mark Zuckerberg permet aussi de réaliser des campagnes de communication locales et ciblées, avec tout de même quelques limites. C'est ce qu'a démontré Aurélie Péan-Heggi, responsable du secteur de la distribution pour Facebook France, à l'occasion de la journée sur les promotions "digitale-to-store" organisée par Promo Research.
" 90 % des ventes se font toujours en magasin, Facebook accompagnent donc les distributeurs avec du marketing local, développe des solutions pour attirer du trafic en magasin et pour générer plus de ventes", résume Amélie Péan-Hegyi. Dans un premier temps, les outils de Facebook permettent aux enseignes de décliner des pages pour chacun des points de vente, qui peuvent ensuite constituer le support de campagnes locales; la localisation et centres d'intérêt des utilisateurs venant, entre autres, complétés la partie ciblage.
Fnac attire du trafic pour un coût par visite de 1,18 euro
Fnac a notamment eu recours à Facebook pour attirer plus de visiteurs dans ses points de vente, à l'occasion de la période cruciale des achats de Noel l'an passé. Résultat : grâce au dispositif mené dans les boutiques qui ont créé une campagne sur Facebook, "325 000 personnes ciblées ont été touchées, ce qui a généré 16 000 visiteurs supplémentaires, pour un coût par visite de 1,18 euro" détaille la responsable.
Monoprix a, elle, utilisé le site pour son opération des 9 jours Happy. Les magasins qui ont opté pour un dispositif sur Facebook ont gagné + 1,4 % en chiffre d'affaires. Chaque euro investi a généré 7,40 euros. Comme souvent dans le digital, les campagnes sont mesurées en fonction de groupes de consommateurs similaires qui ne sont pas exposés aux contenus de Facebook pour comprendre l'effet induit par les campagnes en ligne.
Travailler la granularité
La panoplie d'outils Facebook pour communiquer localement séduit de nombreux distributeurs. But s'est par exemple emparé de ces solutions digitales pour animer une ouverture de magasin fin 2017, Bio C Bon a testé des campagnes différentes selon des cibles définies (les femmes, les sportifs...). A ce jour, la précision de ces campagnes se heurte encore aux zones de fortes densités commerciales. Mais Facebook assure travailler sur le sujet.
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