Agroalimentaire : Compagnie Léa Nature investit 18 M€ dans son outil industriel
Le groupe engagé dans le bio, Compagnie Léa Nature, poursuit la modernisation de ses filiales agroalimentaires dans le Lot-et-Garonne, avec de nouveaux équipements industriels pour ses filiales Bioviver et Vitamont.
Sylvie Lavabre
\ 11h42
Sylvie Lavabre
Compagnie Léa Nature a inauguré récemment deux nouvelles installations industrielles pour ses filiales Bioviver et Vitamont, situées respectivement à Damazan et Monflanquin (Lot-et-Garonne). Près de 18 M€ ont été investis pour accompagner la montée en puissance de la production, améliorer la performance industrielle et soutenir l’emploi local. "Ces inaugurations marquent une étape importante pour Bioviver et Vitamont. Elles illustrent notre confiance dans l’avenir de la filière bio et notre engagement à développer une alimentation plus respectueuse des hommes et de la nature, en consolidant nos racines locales", a déclaré Charles Kloboukoff, président-fondateur de Léa Nature.
Bioviver II : un site agrandi et modernisé
Spécialisée dans la transformation de fruits et légumes bio, Bioviver a investi 10 M € pour agrandir et moderniser son site historique de Damazan. L’extension de 3 000 m² accueille une nouvelle ligne de production pasteurisée, remplaçant la stérilisation traditionnelle, permettant ainsi de mieux préserver les qualités organoleptiques des produits (compotes, tomates, confitures, légumes cuisinés...).
Ce nouvel équipement porte la capacité de production à 20 millions de bocaux supplémentaires par an, soit une hausse de 70 %. L’usine emploie aujourd’hui 62 collaborateurs, avec 5 à 10 créations de postes prévues d’ici trois ans. Un investissement complémentaire de 1,2 M€ est déjà programmé pour 2025, avec l’installation d’une étiqueteuse haute cadence.
Vitamont renforce ses capacités logistiques
De son côté, Vitamont, pionnier du jus de fruits bio en France, a renforcé ses capacités avec un investissement de 7,5 M€ sur son site de Monflanquin. Un bâtiment logistique de 3 600 m² a été érigé, dont 2 300 m² consacrés au stockage (capacité de 2 700 palettes, 4 quais), et 1 300 m² dédiés à un hall technologique. Une nouvelle ligne d’embouteillage pour boissons pétillantes (coût : 2,1 M€) vient également d’entrer en service.
Elle peut traiter jusqu’à 4,5 millions de cols par an, sur des formats allant de 20 cl à 1 L, avec trois types de fermetures : bouchon vissé, mécanique et capsule couronne. Cette ligne est destinée à des produits comme la limonade, le kombucha, les bières sans alcool, les infusions pétillantes ou encore les boissons fruitées gazeuses. Ce projet a bénéficié du soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine, du FEADER (208 000 €) et du plan France Relance (351 000 €).