Un ancien de Casino va prendre en charge les achats PGC de Carrefour

Encore un ancien de Casino chez Carrefour. En effet après Emmanuel Grenier (l’ancien patron de Cdiscount) et Tina Schuler (l’ancienne directrice générale de Casino), c’est Jean-Paul Onillon qui devrait rejoindre le Groupe Carrefour. Selon nos informations, au niveau du Groupe, il deviendrait directeur marchandise alimentaire. Il aurait donc la charge les achats PGC (produits de grande consommation). Concrètement, cela couvre quatre activités : Carrefour World Trade (la centrale d’achat basée Genève), Eureca (centrale d'achat européenne à destination des grands fournisseurs internationaux, basée à Madrid), les MDD du Groupe et la Maison Johanès Boubée, la filiale vins et autres boissons de Carrefour.

Avec lui, c’est surtout un expert reconnu des achats et des arcanes de ce métier si particulier que Carrefour recrute. C’est notamment lui qui, avec Thierry Cotillard, alors patron d’Intermarché, a monté et géré Incaa, la centre d’achats commune entre Casino et Intermarché (de 2014 à 2018).

Depuis 2021, Jean-Paul Onillon était président du conseil d’administration de Cdiscount en tant que consultant indépendant. En 2018, Jean-Paul Onillon était entré dans le groupe STG au poste de président-directeur général. Entreprise qu’il quitta donc en juin 2021. Auparavant, Jean-Paul Onillon a été directeur général de la centrale d’achat du groupe Casino (AMC) de 2010 à 2018, supervisant ainsi l’ensemble des achats alimentaire et non alimentaire du groupe, et également président du conseil de surveillance du groupe Go Sport. Entre 2003 et 2010, ce passionné de handball (il a été le président de PSG handball de 2011 à 2013) a été directeur général de Sport 2000. Auparavant, entre 1999 et 2003, il était directeur général adjoint d’Elidis, filiale de Kronenbourg. Il venait alors de chez Promodès où il a commencé sa carrière en 1986 et qu’il a quitté en tant que directeur des achats liquides et DPH.

Son challenge, important, sera redonner envie aux industriels de placer l’enseigne en tête de leurs priorités alors qu’ils lorgnent davantage aujourd’hui du côté des indépendants qui gagnent des parts de marché.