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Au fait, d’où vient le Black Friday ?
Cette vague de promotions, née au pays de l’Oncle Sam, s’impose à présent en France. Retour sur l'histoire de ce phénomène, qui se tiendra cette année le vendredi 24 novembre 2023.
Julie Delvallée
\ 13h59
Mis à jour 21 Nov. 2023
Julie Delvallée
Mis à jour
21 novembre 2023
Un « vendredi noir » qui réjouit les commerçants. L’événement commercial américain, qui se concrétise par de fortes promotions, s’immisce en France depuis quelques années. Cette déferlante, qui se déroule tous les ans fin novembre, prend de plus en plus d’ampleur ; des commerçants commencent l’opération de plus en plus tôt. Elle joue même les prolongations avec le « Cyber Monday ». En 2021, ce « vendredi fou » a généré 784,2 millions d'euros de chiffre d'affaires sur la semaine en France, selon GfK Market Intelligence. Un montant conséquent, mais rien de comparable aux 7,9 milliards de dollars réalisés outre-Atlantique, sur les deux seuls jours des jeudi et vendredi de cette fin novembre 2021.
Agapes ou livres de comptes ?
Cette vague de prix cassés, recensée pour la première fois au pays de Molière en 2011, a d’abord débuté sur la Toile. La manifestation commerciale, qui a gardé son nom anglo-saxon à ses débuts, bénéficiait d’une faible notoriété. Logique, puisque ce jour renvoie à une tradition états-unienne. Le quatrième jeudi du mois de novembre, les Américains célèbrent, depuis 1789, la fin des récoltes autour d’agapes familiales baptisées Thanksgiving. Au cours du XIXe siècle, les commerçants ont l’idée de proposer à cette date des offres alléchantes. Les Américains repus partent donc, le lendemain, faire des emplettes et débuter leurs courses pour célébrer la prochaine fête : Noël. En Californie, ce jour est même devenu férié pour profiter de ces promotions !
Ce vendredi noir est surnommé ainsi, pour certains, en référence aux foules qui s’amassent à cette occasion dans les grands magasins. D’autres avancent les lignes de compte des commerces, souvent dans le rouge jusque-là, qui repassaient en positif grâce à ces soldes monstres ; l’encre rouge était alors remplacée par le noir dans les carnets comptables.
En 2015, un nom lourd à porter
Mais le noir des foules et des cahiers fait bientôt place à celui du deuil. Aux Etats-Unis, un employé de Walmart malmené par les clients meurt écrasé au cours de cette folie dépensière. En France, le Black Friday monte en puissance à partir de 2012. À cette date, les grands noms du commerce français s’emparent de l’événement : la Fnac, Darty, Auchan… Un temps fort vite freiné par l’actualité. Dommage collatéral des attentats du 13 novembre 2015 qui ont endeuillé le pays, les Français dépensent moins, malgré l’importance des promotions. Cette année-là, certaines enseignes, comme Cultura, ont tout bonnement annulé leur campagne ; la plupart ont rebaptisé ce jour afin d’éviter toute confusion malheureuse. Autre ombre au tableau : aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, pays pionniers de ces rabais avant Noël, les perspectives 2016 de cette opération sont pour la première fois à la baisse. Cette sombre parenthèse est toutefois vite balayée ; le Black Friday devient aujourd’hui un véritable marqueur du début des achats de Noël dans de nombreux pays… dont le nôtre.
Le marketing de l'anti Black Friday
Elément plus récent, la notoriété du Black Friday est telle qu'elle a fait émerger plusieurs acteurs qui se positionnent contre ce temps fort synonyme de surconsommation. Camif, eBay, enseignes bio… et en tête Patagonia, qui ferme carrément ses lieux de vente et appelle à ne pas consommer ce jour-là, en réaction. Une autre façon de faire du marketing. Sans rabais, cette fois.
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