Marie soutient la croissance des plats cuisinés individuels surgelés

La stratégie

Les efforts portent sur les plats cuisinés individuels où l’offre reste limitée, alors que le télétravail se développe et que les Français passent moins de temps en cuisine. Pour toucher les jeunes actifs et accompagner la croissance de ce segment, Marie propose une innovation tous les six mois depuis trois ans.

Si le surgelé permet de proposer des solutions repas accessibles, c’est surtout sur les plats cuisinés individuels que Marie voit un levier de développement, lié à la hausse du télétravail. « Nous accompagnons nos clients distributeurs pour déverrouiller le potentiel de l’individuel en GMS où l’offre est très limitée, explique Marie Duffaure, directrice de marque de Marie Surgelés. Notre objectif est de cibler de nouveaux usages et de recruter en dynamisant l’offre. Pour accompagner la croissance de ce segment, nous proposons une innovation tous les six mois depuis trois ans. » En 2024, Marie sort trois références Fine cuisine, dont des papillotes de saumon en 300 g, et lance en septembre une nouveauté sur la gamme classique.

Jusqu’à trois ans de R & D

Dans le rayon surgelés, seules 20 % des innovations sont encore présentes sur le marché après cinq ans. « Celles qui restent répondent aux attentes des Français, en premier lieu, le plaisir et le goût avec la touche culinaire qui fait la différence. La deuxième attente est celle de produits clean avec des listes d’ingrédients courtes », souligne la directrice de marque. Dans tous les cas, Marie pense francais et les projets sont séquencés avec des équipes chargées de la R & D au siège et sur chaque site de production. Certaines innovations sont développées en accéléré, d’autres requièrent des processus pouvant aller jusqu’à trois ans.

L’innovation phare : des papillotes de saumon avec linguine et petits légumes en plat individuel

• Date de lancement : avril 2024
• Lieu de fabrication : site de production d’Airvault (79)
• Un plat individuel parmi trois références qui complètent sa gamme Fine Cuisine, avec la touche culinaire qui fait la différence par rapport à la gamme classique. Proposé en format 300?g et au PVI de 4,45?€.

Malgré la hausse des coûts des matières premières, « aucun compromis n’a été fait sur le cahier des charges des produits et des innovations, dont le poids est resté stable avec, en moyenne, six nouveautés par an sur les trois dernières années », ajoute-t-elle. L’innovation vient en additionnel des produits piliers de Marie qui se renforcent chaque année grâce aux rénovations via un travail sur les ingrédients, les process de fabrication ou les emballages. « En septembre, toutes nos références de poissons en sauce seront proposées dans des barquettes en plastique dont l’épaisseur a été réduite de 30 %, tout en préservant la qualité et la praticité de manipulation, soit l’équivalent de 20 tonnes de plastique économisées chaque année », indique Marie Duffaure.

Sur les pizzas (un tiers du marché des plats élaborés), l’enjeu est de retrouver des volumes perdus par la catégorie après le scandale Buitoni. « Marie est une signature de confiance pour les Français, poursuit-elle. Nous sommes devenus la marque la plus vendue en volume et nous alimentons cette bonne orientation grâce à l’innovation. » Enfin, sur les barquettes familiales, en recul de 6 %, « nous continuons à amener de la variété, déclare Marie Duffaure. Nous innovons cette année avec un gratin dauphinois pour quatre personnes à moins de 6 € ». Car l’accessibilité reste au cœur des préoccupations des Français en période d’inflation.

Cet article est issu de notre édition du 22 août 2024 

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