Ocado, quand les pure-players de l’alimentaire britannique basculent dans le commerce physique

Pendant que les quatre principales enseignes d’alimentaire du Royaume-Uni s’écharpent sur les prix et combattent le développement des hard-discounters, le pure-player Ocado profite de l’annonce de bons résultats lors du premier semestre 2014 pour dévoiler quelques projets.

Au cœur du dispositif, la possibilité pour les clients d’Ocado de récupérer leurs courses via des casiers plutôt qu’en livraison à domicile. Pour l’instant, le test ne concerne que des clients sélectionnés et proches du siège social de l’e-commerçant. Mais Tim Steiner, directeur général de l’enseigne, indique ne pas vouloir en rester là: "Il y a une place à prendre sur le marché du commerce physique. Nous avons pour l’instant limité notre expérimentation à des points de collecte locaux, mais nous allons les déployer très prochainement."

Ocado bénéficie d’une belle marche de manœuvre sur le marché de l’alimentaire britannique. Avec des résultats en hausse lors du premier semestre et l’ouverture prochaine d’un nouveau centre logistique, "plus petit et plus rentable" selon Tim Steiner, l’e-commerçant se positionne parfaitement pour contrer le développement de ses compétiteurs sur la vente de produits alimentaires par internet. "D’autres ouvertures de ce types vont suivre", poursuit le représentant d’Ocado, qui en profite pour annoncer qu’il est en pourparlers avec 40 à 50 distributeurs internationaux pour les aider à lancer une offre alimentaire online. Une forme de partenariat que le site a déjà opéré avec Morrisons dans le non-alimentaire et qui semble fonctionner. Carrefour pourrait en profiter puisque l’enseigne française propose déjà ses couches MDD sur le site.

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