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En annonçant des résultats décevants à 348 milliards de dollars, le numéro un mondial de la distribution fait face à de nombreux défis. S’il a fait des petits magasins un axe de développement majeur, c’est surtout dans l’e-commerce que se niche son principal relais de croissance. En augmentant le volume de ses ventes de 30% l’année dernière, il fait mieux que ses principaux rivaux, Amazon en tête. Mais surtout, il a réalisé 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires réalisé en 2013 et affiche un objectif aussi ambitieux de 13 milliards pour 2014.
La contribution du commerce électronique aux résultats de Walmart touche toutes les branches du groupe, et surtout tous les pays. Au Canada, les ventes par internet ont augmenté de 145% rien qu’au quatrième trimestre. De 100% en Chine via le site Yihaodian, dont il détient 51% des parts. Et de 18,7% en Angleterre via leur enseigne Asda. C’est dans ce pays que Walmart est le plus avancé sur le sujet du cross-canal. David Cheesewright, président et PDG de l’international, précise d’ailleurs avoir ouvert "87 points de retrait click-and-collect en Grande-Bretagne, dont six dans le métro londonien dans le cadre d’une collaboration étroite avec sa société d’exploitation TFL".
Et l’on verra de nouvelles avancées dans ce domaine, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Chine et le Brésil étant les quatre marchés principaux où Walmart va poursuivre ses investissements e-commerce, comme l’a confirmé Doug McMillon, nouveau PDG du groupe depuis le début de l’année.
Pour accélérer la dynamique de ces investissements, Walmart vient notamment de rapatrier ses équipes de R&D au cœur de la Sillicon Valley dans un vaste complexe réunissant plus de 1000 personnes à court terme.
#Walmart continue d'accélérer sur le #ecommerce avec 500 personnes dédiées ds 1 nvx bureau en Californie http://t.co/KcijfwaMgx @MercNews
— Guillaume Bregeras (@gbregeras) 7 Février 2014