Zoom sur les gagnants des Trophées LSA La Conso s’engage 2024

Une 11e édition des Trophées La Conso s’engage haute en couleurs et riche en émotions. Ce rendez-vous incontournable de tous les professionnels de la RSE a réuni, le 18 septembre, plus de 150 personnes au sein du Pavillon Chesnaie du Roy, à Paris (12e). Visant à récompenser les meilleures initiatives et engagements des acteurs de la grande conso dans différents domaines de la RSE (RH, communication, amont, magasins, produits et services, collaborations associatives, souveraineté, préservation de l’environnement, usines…), l’édition 2024 a décerné au total 28 Trophées, dont un prix spécial personnalité de l’année et un coup de cœur du jury. Ces projets se sont distingués parmi les 84 dossiers évalués par un jury constitué de professionnels, de nos partenaires et de la rédaction de LSA, qui s’est tenu le jour même. Découvrez les projets des lauréats de l’édition 2024, tous clés pour l’avenir de la grande conso et de la planète.

Cécile Béliot, personnalité de l’année

Cécile Béliot, directrice générale du groupe Bel, a été élue personnalité de l’année par la rédaction de LSA pour son engagement de longue date dans le domaine de la RSE tant au sein du groupe Bel que de la communauté des entreprises de la grande consommation et plus encore. « Cette distinction me touche personnellement, avant tout parce qu’elle met en lumière l’engagement des 11 000 collaborateurs de Bel qui prouvent chaque jour que performance financière et durabilité peuvent être pilotées et délivrées ensemble. […] Le chemin est encore long, mais ensemble, nous allons réinventer le système alimentaire. L’alimentation n’est pas une marchandise comme les autres, c’est un droit humain, et il n’y a pas de plus beau métier que d’œuvrer à la rendre saine, durable et accessible à tous », a-t-elle commenté sur Linkedin.

Distributeur : Coopérative U agit face aux violences intrafamiliales

Un salarié sur dix connaît un(e) collègue qui subit ou a subi des violences conjugales. Confronté à plusieurs drames de violences intrafamiliales dans l’entreprise, Coopérative U a décidé d’agir via un dispositif complet de prévention, d’information et de prise en charge des victimes. Concrètement, des affiches autour de la prévention ont été disposées dans les locaux sociaux, toilettes et salles de pause, un guide d’accompagnement a été édité à destination des associés, des directeurs de magasin et de l’ensemble des responsables RH afin de repérer puis d’orienter au mieux les victimes. Enfin, le dispositif du partenaire Action Logement pour la prise en charge de l’hébergement des victimes aux frais du distributeur a été communiqué à tous. L’impact a été massif puisque le dispositif a été mis en place et diffusé dans l’ensemble des sites et des 1 700 magasins de la coopérative, soit auprès de plus de 75 000 collaborateurs.

Distributeur : Carrefour inaugure des magasins handi-accessibles

Pour faciliter le parcours d’achat de tous ses clients en situation de handicap, qu’il soit visible ou invisible, Carrefour a mis en place 10 actions concrètes en magasin. Parmi elles, les heures silencieuses, l’apprentissage de la langue des signes par les collaborateurs, un nouveau chariot PMR universel, le lancement d’une application handivisible pour faciliter le passage en caisse, une nouvelle signalétique en magasin, un partenariat avec OOrion pour guider les clients malvoyants grâce à l’IA, un bouton sonnette au rayon vrac pour aider les clients en fauteuil ou de petite taille à se servir… Lancée en décembre 2023 dans un premier magasin, la démarche inclusive s’est étendue à 11 hypermarchés et plus de 50 magasins de proximité en 2024. L’ambition est désormais d’étendre cette démarche à tous les magasins d’ici à 2026.

Industriel : Lustucru favorise l’inclusion des personnes éloignées de l’emploi

« Le projet de l’École Lustucru est la concrétisation de notre vision en faveur de l’inclusion. Notre volonté est de proposer à tous, y compris à un public éloigné de l’emploi, des formations, diplômantes ou non, dans les métiers de la production et de la logistique », détaille Lustucru Premium. Depuis 2022, année du lancement de l’initiative, 50 demandeurs d’emploi ont été accompagnés, soit plus de 15 000 heures de formation, aussi bien théorique que pratique. Depuis son lancement sous sa forme actuelle en janvier 2024, l’École Lustucru a déjà accueilli trois promotions pour le titre professionnel « conducteur de machine industrielle automatisées » et une promotion de « préparateurs de commandes ». De nouvelles sessions sont programmées, aussi bien à destination des nouveaux embauchés que des salariés déjà en poste.

Industriel : Seb pilote au plus près la réduction de ses émissions de CO2

Dès 2018, le groupe Seb a établi une stratégie bas carbone. Dans ce cadre, le projet Digital shop-floor management Énergie (DSM Énergie) a été mis en place en mai 2022. Cet outil, qui intègre des capteurs énergétiques, de production et de météo, permet de suivre précisément les dépenses énergétiques en kWh et en CO2 des sites. Et de fait, de mesurer les consommations, d’identifier les actions d’excellence énergétique, de comparer les performances et de réduire l’empreinte carbone. D’ici à la fin de l’année, l’outil couvrira 90 % des consommations d’énergie, soit 85 % des sources mondiales d’émissions de CO2 du groupe, et près de 1 000 capteurs auront été déployés. En 2023, le suivi des consommations d’eau a été ajouté. Résultat : - 16 % en KWh et - 18 % en émissions de CO2 en France de mi-2022 à fin 2023 par rapport à la référence, soit deux ans d’avance sur le plan initial.

Distributeur Ex æquo : Gémo parie sur la location

Accompagner les clients vers une consommation plus responsable à un moment de la vie où l’arrivée d’un enfant peut amener à une réflexion, telle a été la motivation du lancement de Gémo Location à l’automne 2022. Concentrée au départ sur les vêtements de grossesse et d’allaitement, l’offre s’est enrichie en avril 2024 d’une gamme bébés (jusqu’à 1 an). Deux formules sans engagement sont proposées : le maxi dressing à 40 €/mois pour 8 pièces et le mini dressing à 20 €/mois pour 4 pièces. « L’objectif de cette collaboration avec la start-up Lizee est de construire un premier business model autour de la location et d’identifier l’appétence client », souligne Gémo. Qui annonce une croissance de 900 % des abonnements entre 2022 et 2023 et une durée moyenne de location de trois mois. De quoi inciter l’enseigne à poursuivre l’aventure. « Les enjeux sont pluriels : challenger le business model afin de se projeter sur une rentabilité sur le long terme, identifier les leviers de croissance, réfléchir à une internalisation de la logistique et intégrer de nouveaux produits à l’avenir. »

Distributeur Ex æquo : La Fourche creuse son sillon autour du bio accessible

Crée en 2018 pour démocratiser le bio, la Fourche continue de creuser son sillon. « La Fourche, c’est la promesse d’un nouveau modèle de distribution permettant de concilier la consommation de produits engagés, l’accessibilité pour les budgets réduits et l’équité envers les producteurs », résument Lucas Lefebvre, Boris Meton et Nathan Labat, ses fondateurs. Reposant sur un modèle d’adhésion (59 € par an), le site revendique une communauté de 120 000 consommateurs, en progression de 70 % en 2023 pour un CA de 50 millions d’euros avec une croissance de 50 % prévue pour 2024. En moyenne, les adhérents commandent tous les 40 jours pour une valeur de plus de 100 euros et gagnent 400 euros sur les courses annuelles. Si le coût de l’adhésion n’est pas rentabilisé par les commandes de l’année, La Fourche s’engage à les rembourser.

Industriel ex æquo : Lesieur milite pour des pratiques agricoles durables

Désireux d’être un acteur clé dans la transition alimentaire et environnementale, Lesieur a lancé en 2021 le projet Huiles engagées, en coconstruction avec le monde agricole. Cette démarche a été conçue pour être juste pour tous : pour le consommateur en lui proposant une alimentation encore plus responsable et durable, pour les agriculteurs partenaires en leur garantissant une juste rémunération et pour la planète en contribuant à la transition environnementale des filières françaises de tournesol et de colza via la mise en place de pratiques agricoles plus durables. Plus de 500 agriculteurs sont actuellement partenaires et plus de 17 000 hectares de cultures de graines de tournesol et de colza sont issus de ce programme, soit 20 millions de litres d’huiles Lesieur Cœur de Tournesol et Fleur de Colza. Ces deux nouvelles offres sont commercialisées depuis mars 2024, avec une intention d’achat en hausse de 6 points.

Industriel ex æquo : Mondelez révolutionne l’emballage de son Petit Beurre

Après trois ans de R &D et de nombreux tests, Mondelez International a introduit en juillet sur le marché français un emballage en mono-papier scellable, sans plastique et recyclable pour ses icônes de la marque LU – Petit Beurre, Petit Brun Extra et Thé –, produites sur le site de La Haye-Fouassière (44). Une innovation de taille avec, à la clé, une réduction de la consommation de plastique de 63 % par paquet et une économie de 177 tonnes de plastique par an. « Cette ambition s’inscrit dans le cadre de notre ambition à long terme de “zéro émission nette de gaz à effet de serre” d’ici à 2050 sur l’ensemble de notre chaîne de valeur, soit les scopes 1, 2 et 3, ainsi qu’un objectif intermédiaire de - 35 % d’ici à 2030. De même, d’ici à 2025, notre ambition est que 98 % de nos emballages soient conçus pour être recyclables au niveau mondial, contre 96 % à la fin de 2023 », précise l’industriel.

Industriel ex æquo : Yves Rocher promeut une beauté plus responsable

Démocratiser la beauté responsable, telle est l’ambition d’Yves Rocher. Dans ce cadre, la marque a lancé en février, en France et à l’international, son écorecharge Bain de Nature 600 ml entièrement recyclable et conçue avec quatre fois moins de plastique que le gel douche standard de 400 ml. Une nouveauté qui s’inscrit dans son offre Gestes Engagés, qui regroupe des produits réduisant significativement leur impact environnemental (écorecharges, produits solides). L’objectif est de doubler les volumes de vente de cette catégorie d’ici à la fin 2024 et de se donner ainsi tous les moyens pour réduire de 30 % l’utilisation de plastique d’ici à 2030. « Nous souhaitons faire de cette recharge un succès commercial et accélérer ainsi la transition de notre portefeuille produit », indique Yves Rocher.

Distributeur : Carrefour soutient Duralex dans sa relance

Pour accompagner la relance de la verrerie emblématique Duralex située à La Chapelle-Saint-Mesmin (45), Carrefour a organisé, fin septembre, une opération exclusive dans plus de 100 de ses hypermarchés. À cette occasion, durant une semaine, plus de 9 000 lots de sets de 6 verres Gigogne Duralex de la série spéciale « Allons enfants de la Cantine », réalisée en collaboration avec le Slip français, ont été commercialisés. Objectif : soutenir cette entreprise française, rachetée cet été par ses salariés sous la forme de Scop – une société coopérative de production –, qui a besoin de relancer son activité de production en France pour assurer sa pérennité et la sauvegarde de l’emploi de ses salariés. Une belle occasion aussi pour le distributeur de mettre en avant le made in France.

Industriel : La Phocéenne de cosmétique relocalise la production des Laboratoires Vendôme

Depuis sa création en 1996, La Phocéenne de Cosmétique s’est donné pour mission de fabriquer en France des produits cosmétiques les plus naturels et les plus accessibles possible. Le rachat en mai 2023 des Laboratoires Vendôme auprès d’un groupe italien s’inscrit pleinement dans cette démarche avec un enjeu de taille, la relocalisation de sa production dans l’Hexagone. Dès juillet 2023, les équipes s’y attellent et, en avril 2024, la production réalisée jusqu’alors sur une dizaine de sites de production en Italie et en Pologne est rapatriée en France dans six sites. En août 2024, les premières références 100 % tricolores des Laboratoires Vendôme arrivent en rayons. Le début d’une nouvelle aventure pour cette PME, convaincue de l’intérêt environnemental mais aussi économique du made in France.

Distributeur : Carrefour développe des kiosques de recyclage

Donner une seconde vie aux « oubliés du tri » et soutenir le pouvoir d’achat des consommateurs, telle est la vocation des kiosques de recyclage de Carrefour. Installés en mars 2023 sur les parkings de six hypermarchés du distributeur, ces kiosques recueillent six types de produits usagés qui ne sont pas acceptés dans les poubelles de tri (brosses à dents, collants, poêles et casseroles, stylos, produits de maquillage vides, rasoirs et lames), collectés et recyclés par TerraCycle. En parallèle, les clients sont récompensés en échangeant les articles recyclés contre des bons de réduction de la part des cinq marques partenaires du projet (Philips, Dim, Tefal, Bic, Hasbro, remplacé depuis par L’Oréal). En un an, deux tonnes de produits ont été collectées et recyclées. Une dynamique qui pousse le distributeur à déployer ces kiosques sur le plan national en 2025.

Distributeur : Ecomiam responsabilise ses clients avec Zéro Gaspi & engagé

Très actif dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, Ecomiam a poussé un cran plus loin sa démarche à travers l’opération Zéro Gaspi & engagé. Depuis juillet 2023, toute référence légèrement abîmée ou avec une date de durabilité minimale proche est reclassée dans les 63 magasins du réseau avec une réduction tarifaire dont les modalités sont laissées au libre choix du consommateur : soit une remise de 20 % sur le prix initial, soit une réduction de 10 % et 10 % reversés à des actions favorisant les pratiques agricoles durables. « Notre démarche vise à sensibiliser au rôle des agriculteurs dans la réduction et la séquestration de CO2. Concrètement, cela se traduit par le déploiement depuis 2022 d’actions labellisées bas carbone auprès de 15 fermes. L’enjeu : éviter l’émission de 1 625 t équivalent CO2 sur cinq ans, soit l’équivalent de 63 % de l’empreinte résiduelle des magasins Ecomiam en France », indique le distributeur.

Industriel : Love & Green se diversifie avec un papier toilette écoconçu

Engagé depuis 2011 dans la conception et la distribution de produits d’hygiène écoconçus avec notamment les premières couches écologiques en GMS, Love & Green s’est attaqué à un nouveau segment en lançant en juin dernier un papier toilette 3 plis compressé, recyclé, emballé dans du papier certifié FSC. Avec à la clé, une réduction de 23 % de l’empreinte carbone et de 42 % de l’empreinte eau ! Et la PME prévoit d’élargir la gamme avec de l’essuie-tout recyclé et des mouchoirs recyclés. « Du bébé avec nos couches aux jeunes filles et aux femmes avec nos produits d’hygiène féminine, à toute la famille pour notre papier toilette et notre gamme entretien, sans oublier les plus âgés avec notre gamme pour incontinence, notre but est de proposer à toute la famille des produits d’hygiène écoconçu », conclut Love & Green.

Industriel : Maison Verte innove avec une campagne média écoconçue

Une campagne de publicité digitale équivaut à 35 allers-retours Paris-New York ! Conscient de cet impact, Maison verte a réalisé une campagne média 100 % écoconçue au premier semestre de cette année. Cette démarche s’est jouée à trois niveaux. À commencer par le contenu avec la mise en avant de produits écolabellisés en format recharge. Puis au niveau du tournage (covoiturage, tri des déchets, utilisation de lumières basse consommation…), ce qui lui a permis d’être labellisée Ecoprod. Enfin, au niveau de la diffusion média. Celle-ci a été optimisée puis quantifiée en impact carbone (green encodage notamment). Maison verte est l’un des premiers acteurs de la GMS à mettre en place ce type d’opération. « Nous souhaitons l’étendre chez Henkel sur nos autres marques fortes et engagées comme Le Chat », conclut l’industriel.

Distributeur : Petrel joue sur le collectif pour imposer le retour de la consigne

La volonté de Petrel ? Inscrire durablement la consigne pour réemploi au rayon boissons dans les modes de consommation via un consortium multimarque (Lorina, Eckes Granini, Meteor, Nestlé Waters, Coca-Cola), multidistributeur (E. Leclerc, Coopérative U) et multicanal (magasin, drive, livraison à domicile). Une expérimentation a été lancée dans 15 magasins en Île-de-France en février 2024 avec 14 références. La start-up agit à différents niveaux : l’offre (référencement et mise en marché des produits éligibles), le parcours client (merchandising, PLV, marketing…), les opérations (collecte et reverse logistique, tri, stockage, lavage des bouteilles) et l’IT/data (récupération et suivi des données). Les volumes d’emballages retournés augmentent chaque mois. Et cela va continuer avec l’arrivée de nouveaux partenaires dans le projet, indique Petrel.

Industriel : Bonduelle, Monoprix et Céréal Bio unis pour promouvoir l’alimentation végétale

Manque de protéines, manque de saveurs, coût… Les freins à une alimentation végétale sont encore nombreux. Pour aider les Français à changer leurs habitudes alimentaires, Bonduelle, Monoprix et Céréal Bio ont lancé, en début d’année, une grande consultation citoyenne. Objectif : mieux saisir les attentes des clients et nourrir concrètement les actions autour de l’offre de Monoprix, Bonduelle, Céréal Bio et des 17 associations partenaires. Près de 15 000 personnes ont soumis plus de 1 800 idées pour intégrer davantage de végétal dans le quotidien. Trois axes ont émergé : sensibiliser, avec la création d’un événement en magasin en octobre et de nouveaux supports d’information ; rendre le végétal plus accessible, via des innovations gourmandes et durables ; et améliorer la qualité des produits, avec 100 % des produits Bonduelle Nutri-Score A ou B d’ici à 2025 et sans additifs controversés d’ici à 2030.

Distributeur : Monoprix, un partenariat gagnant avec la Fondation des femmes

Un million d’euros, c’est la somme reversée depuis 2021 par Monoprix à la Fondation des femmes, association créée en 2016 qui agit pour les droits des femmes et contre les violences dont elles sont victimes. « Cette cause correspond pleinement à l’identité de Monoprix », souligne le distributeur. Qui a mis en place différentes actions : des collectes en magasins, des campagnes d’arrondi en caisse, la création de collections textile dédiées, des opérations de promotions solidaires via Promo For Good ou encore de la formation à destination des collaborateurs pour apprendre comment réagir face au harcèlement de rue. « Notre partenariat avec La Fondation des femmes a grandi au fil du temps, nous avons su nous renouveler chaque année, en allant toujours plus loin dans notre engagement », commente le distributeur.

Industriel : CCEP main dans la main avec Sport dans la ville

Engagé depuis plus de vingt ans en faveur de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes issus des quartiers prioritaires de la ville, Coca-Cola en France a investi 2 millions d’euros pour son partenariat avec l’association Sport dans la ville. Ce partenariat de trois ans prévoit l’ouverture de 19 nouveaux sites sportifs d’ici à fin 2024, le financement de la formation de 200 jeunes aux métiers de l’animation et de l’encadrement, et l’organisation de sessions de découverte métiers pour les accompagner dans leur recherche d’emploi. À l’occasion des Jeux de Paris 2024, Coca-Cola en France a souhaité aller plus loin : 50 jeunes de l’association ont pu porter la flamme olympique et 50 ont été recrutés pour assurer la distribution des boissons sur les sites de compétition.

Distributeur : Lidl organise sa Tournée en terres d’avenir

Dans le cadre de sa stratégie RSE « En route vers demain », Lidl a lancé en 2019 une démarche de responsabilisation de ses filières fruits et légumes, afin de favoriser la transition agroécologique. Objectif : coconstruire avec ses fournisseurs des feuilles de route pour améliorer l’aspect environnemental et social des produits. Cinq ans après, Lidl France souhaite déployer sa stratégie à l’ensemble de l’approvisionnement passant de 12 à 67 filières, et de 26 à 150 fournisseurs. Pour y parvenir, Lidl part à la rencontre des fournisseurs dans cinq bassins de production avec sa Tournée en terres d’avenir. Durant une journée, les fournisseurs participeront à un atelier concret autour des objectifs fixés et assisteront à une table ronde animée par un expert. « Cette approche nous permet de maintenir un ancrage territorial, de garantir la cohérence de nos feuilles de route, et de poursuivre nos ambitions avec force », souligne Lidl.

Industriel : Bonduelle moteur dans l’essor de l’agriculture régénératrice

« Notre démarche d’agriculture régénératrice s’inscrit dans une continuité historique d’engagement pour une agriculture durable et respectueuse de l’environnement », annonce Bonduelle. Depuis sa création en 1853, l’industriel a mis en place des pratiques pour préserver les ressources naturelles, telles que la rotation des cultures et la gestion responsable de l’eau. Les relations de longue date avec les agriculteurs, combinées à un engagement constant pour l’innovation et la biodiversité, ont conduit à l’adoption de l’agriculture régénératrice. Entre 2020 et 2022, Bonduelle a créé sa définition et sa grille de mesure de l’engagement vers l’agriculture régénératrice. Depuis 2023, cet engagement de tous les producteurs partenaires du groupe est évalué de façon annuelle. Aujourd’hui, 58 % d’entre eux sont engagés dans une démarche d’agriculture régénératrice.

Distributeur : Carrefour renforce ses actions autour de la biodiversité

Dès les années 2000, Carrefour s’est engagé sur des sujets pionniers, tels que l’agroécologie, la pêche durable… Désireux d’aller plus loin, le distributeur entend se renforcer sur le sujet de la biodiversité. Dans ce cadre, il a entrepris une démarche scientifique pour évaluer son empreinte écologique à travers l’ensemble de ses activités, en ligne avec la méthode de Science-Based Targets for Nature (SBTn). Cinq leviers ont été identifiés : promouvoir une consommation responsable et une agriculture durable ; protéger la biodiversité dans l’approvisionnement en matières premières sensibles (soja, huile de palme, cacao et produits de la pêche) ; prévenir l’impact des différents types de pollution sur la biodiversité ; limiter l’impact de ses sites sur la biodiversité ; et garantir une consommation d’eau responsable.

Industriel : Ecotone promeut son modèle vertueux

« Nous voulons démontrer que profitabilité et protection de la santé et de la planète, c’est possible ! », se plaît à répéter Ecotone. Sa démarche RSE articulée autour de sa mission « Nourrir la biodiversité » englobe des engagements environnementaux, sociaux et de gouvernance. « Nos initiatives RSE sont mises en place tout au long de la chaîne de valeur : de la terre à l’assiette, auprès de nos employés et partenaires », poursuit le spécialiste. Ainsi, ses recettes sont à 97 % végétariennes, à 80 % bio et plus de 60 % ne contiennent pas les espèces végétales les plus consommées dans le monde. Autre preuve, en trois ans, 12 % du volume de ses matières premières proviennent de filières exemplaires avec un objectif de 20 % en 2025. L’acteur est également engagé pour l’égalité femmes-hommes et la diversité des profils, avec des politiques de parentalité avancées et des programmes de mentorat pour les jeunes issus de milieux défavorisés.

Distributeur : Thomas Pocher, adhérent E. Leclerc de Templeuve, porte de multiples engagements

C’est l’un des adhérents E. Leclerc impliqué de longue date dans la RSE. Parmi les derniers projets de Thomas Pocher : remplacer les camions de livraison de ses sept relais nordistes par des vélos et des remorques électriques en collaboration avec Mes Voisins producteurs et Carbon Zero. « Ce projet est une étape clé vers une logistique durable et responsable, alignée avec les objectifs de développement durable d’E. Leclerc et les aspirations écologiques de la ville de Lille », commente Thomas Pocher. Qui s’intéresse aussi à la santé de ses clients. Ainsi, en collaboration avec Posidonia, il utilise du sel marin liquide dans la fabrication de ses pains, ce qui permet de réduire de 25 % le taux de sel et, de fait, les risques d’hypertension et de maladies cardiovasculaires.

The Second Life, une solution de seconde main à la fois B to B et B to C

Accompagner les magasins de la grande distribution dans la mise en place de leur offre de seconde main avec un outil de collecte digital qui permet à leurs clients de céder facilement leurs vêtements contre des bons d’achat valables uniquement dans le magasin en question, c’est le principe de The Second Life, créé en 2021. « Notre mission est de promouvoir l’économie circulaire en offrant une seconde vie aux articles qui dorment dans nos placards, tout en distribuant du pouvoir d’achat aux clients et en proposant un modèle rentable pour les magasins », résume Arthur de Soultrait, cofondateur. Ainsi, lors d’une opération réalisée du 22 mars au 16  avril 2024, 12 000 vêtements ont été collectés, 100 000 euros de CA généré et 28 000 euros de bons d’achat. Après avoir élargi son offre aux jeux de société, aux jeux vidéo et aux livres, la start-up prévoit d’étendre sa présence en Espagne et en Italie.

Floa Circle Pay incite au reconditionnement

Floa Circle Pay est une solution de paiement créée pour accompagner les consommateurs dans une approche circulaire globale. Concrètement, il s’agit de favoriser le reconditionnement d’anciens équipements en intégrant la reprise d’un ancien produit au moment de l’achat, faisant ainsi baisser la facture. Floa Circle Pay estime également, dès l’achat, la valeur résiduelle du bien nouvellement acquis, engageant la responsabilité de l’acquéreur d’en prendre soin et d’en prolonger la durée de vie. L’objectif étant de favoriser le reconditionnement ou le recyclage d’anciens appareils dans une expérience fluide au bénéfice immédiat, et d’anticiper la remise en circulation des produits acquis. Lancée en février 2023, cette opération pérenne est déployée chez Cdiscount, puis plus récemment avec Samsung. Côté résultats, le prestataire note une croissance du panier moyen avec cette solution versus sans et un taux de satisfaction encourageant puisque 90 % des utilisateurs souhaiteraient que Floa Circle Pay soit élargi à d’autres produits.

Le coup de cœur du jury : Casino décline son partenariat historique avec l’ASSE Kids’ Club

Partenaire historique de l’AS Saint-Étienne (ASSE), Casino a introduit dans le contrat de la saison 2022-2023 une double dimension environnementale et éducative via un nouveau partenariat avec l’ASSE Kids’ Club, programme destiné aux jeunes supporters des Verts. Objectif : sensibiliser les jeunes générations à l’importance de la préservation de la nature et promouvoir des valeurs écoresponsables, tout en renforçant le lien social au sein de la communauté. L’un des projets phares a été la création du potager du club, visant à enseigner aux enfants les principes de l’agriculture durable et de la biodiversité, et l’importance de la nourriture saine. Le jardin d’une trentaine de mètres carrés a déjà permis la récolte de tomates, fraises et autres courgettes (environ 200 kg sur la première saison). Pour 2023-2024, Casino et l’ASSE ont poursuivi leur engagement en faveur de l’environnement avec la plantation d’un verger jouxtant le potager.