Coca-Cola, inventé à Atlanta mais embouteillé à Grigny

Chiffres clés 

• Date de création : 1886 (1919 arrivée en France)
• Lieux de production : Clamart (92), Grigny (91), Marseille, Dunkerque et Toulouse
• Production : 2 milliards de litres par an
• Salariés : 1 400 dans les cinq usines

 

Trois de ses références dans le top 10. Voilà encore une preuve de la force d’une marque comme Coca-Cola. Cette dernière place trois de ses références dans le top 10 des meilleures ventes de PGC en France, en cumul à date à fin août, selon NielsenIQ. La bouteille de 1,75 l est 3e, avec un chiffre d’affaires de 121 millions d’euros, derrière le 1 l de Ricard (215 millions) et le pack de six bouteilles de 1,5 l de Cristaline (224 millions). Les canettes de Coca-Cola 6 x 33 cl (109 millions) s’affichent au 4e rang, et la bouteille de 1,25 l est 8e (80,8 millions).

Pas mal ! Et pour l’économie tricolore plus encore : « 95 % de ce que l’on vend en France est embouteillé sur notre territoire, dans l’un de nos cinq sites de production », précise François Gay-Bellile, PDG de Coca-Cola Europacific Part­ners (CCEP) France. Le premier site a été ouvert en 1920 dans le 15e arrondissement de Paris. Aujourd’hui, 2 500 personnes sont employées sur le territoire, dont 1 400 dans les cinq sites industriels. Le tout, pour un chiffre d’affaires de 2,3 milliards d’euros.

« Net zéro » en 2040

Pour CCEP France, il s’agit de produire au plus près des consommateurs – « moins de 280 km par produit vendu », insiste François Gay-Bellile – dans un souci d’optimisation logistique. Les flux sont tels, avec 2 milliards de litres écoulés par an, que c’est une nécessité. Mais cela a bien d’autres vertus. À commencer par celle de l’emploi local, donc, mais également de l’empreinte carbone. « Les Français valorisent ce qui est fabriqué en France. C’est pourquoi, quand c’est possible, nous essayons de le préciser, sur nos emballages ou dans nos différents outils de communication », avance le PDG.

« 95 % de ce que l’on vend en France est embouteillé sur notre territoire, dans l’un de nos cinq sites de production. »

François Gay-Bellile, PDG de CCEP France

Le grand combat, dans le sillage de L’Accord de Paris pour 2050, est de chercher à faire toujours mieux. « Notre objectif est d’arriver au “net zéro” en 2040. Nous nous étions fixés, en 2019, de réduire notre empreinte carbone de 30 % d’ici à 2030. À la fin 2023, nous étions déjà à - 16 % alors même que, durant le même temps, nos volumes de ventes ont augmenté de 7 % », détaille François Gay-Bellile.

Cet article est issu de l'édition du 31 octobre 

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