Volvic adopte la brique en carton

Lemon Tri installe sa machine Delta dans quatre E. Leclerc…

Quatre magasins E. Leclerc des Hauts-de-France – à Carvin, Fives, Templeuve et Wattrelos – ont accueilli le nouveau dispositif Delta de Lemon Tri. La machine de tri Delta se compose d’une structure made in France en bois, issu de forêts gérées durablement, et d’un écomatériau fabriqué en plastique recyclé à Pantin (93). Elle avale jusqu’à 42 emballages en PET par minute. Grâce à un broyeur industriel haute performance, lui aussi fabriqué en France, la machine réduit le PET en paillettes, ce qui optimise le stockage – jusqu’à 30 000 bouteilles –, ainsi que le transport de la matière vers l’usine de recyclage. Les paillettes sont ensuite fondues et injectées dans des moules (préformes) pour redevenir des bouteilles. D’autres magasins devraient suivre partout en France, et cela en partenariat avec différentes enseignes.

… tandis que Lidl choisit les Ecobox de Cristaline

Dix supermarchés Lidl des Hauts-de-France– Arras, Bapaume, Denain, Jeumont, Feignies, Douai, Wattrelos, Loos, Seclin et Lomme – sont désormais équipés d’Ecobox, la machine proposée par la marque d’eau Cristaline, pour trier et recycler les bouteilles en plastique PET de couleur claire. Il s’agit d’un dispositif expérimental, destiné à être installé à l’intérieur des supermarchés. Développée par une entreprise française pour Cristaline, l’Ecobox broie immédiatement les bouteilles collectées, pour les transformer en paillettes, qui sont envoyées chez Roxpet, l’usine de recyclage de la société Cristaline à Lesquin, pour produire du PET recyclé de qualité alimentaire. Notons que le recyclage des bouteilles en plastique diminue les émissions de gaz à effet de serre, d’environ 1 kg de CO2 pour 20 à 25 bouteilles rapportées.

Oasis sur TikTok

La marque de boisson aux fruits de Suntory Beverage & Food France est partenaire de Koh-Lanta. Oasis se lance sur la plate-forme TikTok via un challenge revisitant la célèbre épreuve des poteaux de l’émission de TF1. Via le hashtag #PotOasisChallenge, la communauté doit relever le défi de garder le p’tit fruit trente secondes sur sa tête. Si ce challenge est réussi, le joueur est invité à poster sa vidéo sur son compte TikTok. Il sera possible de gagner un voyage en Guadeloupe.

Bientôt du chanvre français dans les boissons ?

Longtemps, la France a interdit l’extraction du cannabidiol (CBD), la molécule de la fleur de chanvre. Les produits déjà en vente ont du CBD d’origine étrangère, des États-Unis (boissons Jane) ou d’Autriche (Chilled). Cette interdiction va être levée, annonce l’Union des industriels pour la valorisation des extraits de chanvre. Une bonne nouvelle pour les 1 800 producteurs français qui ne pouvaient valoriser la fleur de cette plante peu gourmande en produits phytosanitaires. Mais aussi pour les consommateurs vigilants sur l’origine des ingrédients.

Britvic met la main sur des boissons végétales

Britvic, acteur britannique des boissons et propriétaire en France des sirops Teisseire, des jus bio Pressade ou encore des boissons pour enfants Fruit Shoot, vient d’annoncer le rachat de ­Plenish (« Rassasié » en anglais). Cette société a été fondée en 2012 par une New-Yorkaise, Kara Rosen, qui vit à Londres. À l’époque, elle ne trouvait pas dans la capitale anglaise de jus pressés à froid, ni de boissons végétales. Elle décida alors de les créer. La marque Plenish signe donc des boissons fabriquées à partir de végétaux tels que l’avoine, la noix de coco, l’amande, le soja et la noisette, des jus de fruits pressés à froid ainsi que des shots fonctionnels. Pour le moment, Plenish, marque ultradynamique – une fast growing company – au Royaume-Uni, n’a pas traversé les frontières.

2 question à Emmanuel Gabriot (Responsable liquides et surgelés - Monoprix : « Nous avons travaillé notre rayon eaux en vue de supprimer le plastique vierge »

LSA - Monoprix veut supprimer le PET vierge de son linéaire eaux. Qu’en est-il ?

Emmanuel Gabriot - L’enseigne est engagée de longue date dans la réduction des emballages en plastique. Nous avons travaillé en priorité sur le rayon des eaux car c’est celui, au sein des liquides, qui consomme le plus de PET. Notre initiative coïncide avec une tendance très urbaine, celle qui consiste à se passer de plastique. C’est pourquoi nous privilégions, par exemple le référencement de fontaines, des grands formats de 5 à 8 litres. Celles-ci permettent aux consommateurs de remplir leurs gourdes. Nous savons bien que le r-PET (PET recyclé) est une ressource limitée, sujette à une demande plus forte que l’offre. Cette contrainte nous a engagés à faire des arbitrages. À titre d’exemple, les références Vittel et Source des Pins sont aujourd’hui à 100 % en r-PET chez Monoprix. Nous supprimons la promotion sur les petits packs, ce qui est un geste fort. Nous avons également mesuré le ratio du plastique au litre d’eau, ce qui nous a conduits à arrêter la commercialisation de plusieurs petits contenants, comme le 33 cl de San Pellegrino et le 50 cl de Perrier. En revanche, sur ces deux marques affinitaires, nous gardons les petits contenants en canettes en aluminium, car ce matériau se recycle à l’infini.

Cela s’accompagne-t-il d’une réduction des assortiments de ce rayon ? De la sortie de marques ?

E.G. - Non, nous n’avons pas réduit le nombre de références, sauf dans les formats inférieurs à 75 cl. Et puis, toutes les marques du rayon ont entamé leur conversion vers du r-PET. Nous ne référencerons pas de nouvelles marques qui ne seraient pas en 100 % r-PET. Nous avons accueilli deux nouvelles signatures, Bonneval et Eau neuve. Toutes deux sont embouteillées dans du plastique 100 % recyclé.

Propos recueillis par S. Leb