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L'Eau vive mise gros sur le local
Dernier-né du réseau, le magasin de Saint-Égrève, dans l’Isère, s’approvisionne auprès de petits producteurs locaux pour 10 % de son offre. Un bon moyen pour soutenir l’ancrage régional.
Morgan Leclerc
\ 00h00
Morgan Leclerc
Le petit plus
Vrac et local à la fois
Ce magasin propose la dernière version de l’offre vrac, avec 190 références (alimentaire et hygiène) contre 120 ou 140 précédemment. Et même du vrac local sur des produits comme les légumineuses et les gâteaux.
Les chiffres
- 300 m2
- 5 000 références, dont 10 % issues de petits producteurs, 190 références de vrac
- 10 salariés
Encadré par les massifs de la Chartreuse et du Vercors, le magasin L’Eau vive de Saint-Égrève, à proximité de Grenoble, a décidé de faire la part belle au local. Environ 500 références, soit près de 10 % de l’assortiment total, sont issues de petits producteurs situés à quelques dizaines de kilomètres des lieux, avec à terme l’objectif de cibler un rayon de 30 km.
Dans l’espace de vente, des affichettes « produit local » trônent à côté de l’étiquette prix. Les nombreuses affiches accrochées au plafond rappellent la démarche, avec le portrait des entrepreneurs et fabricants qui livrent le magasin, dès lors que l’origine des ingrédients est locale. Dernier point de vente en date du réseau, le magasin de Saint-Égrève « a permis de modéliser ce que nous voulons réaliser à plus grande échelle, avec l’idée que le bio sera local. Nous l’illustrons avec des choses simples », observe Arnaud Brunelle, le directeur du réseau L’Eau vive.
Le local doit couvrir toutes les unités de besoins, et les produits sélectionnés ne sont pas dissimulés en bas des rayons. Au contraire, ils sont bien visibles. Pâtes, sirops, bières, confitures, produits frais, d’hygiène, il y en a pour tous les goûts. Une partie des références de vrac est aussi concernée, comme les légumineuses et les gâteaux. Seule l’offre de fruits et légumes locaux reste plus limitée pour le moment.
Des marges réduites
« Nous visons une massification du local. C’est une mécanique intéressante à mettre en place, mais difficile à appréhender au début. Beaucoup de produits sont livrés en direct, par exemple », souligne Olivier Corneloup, le responsable du magasin. Qui ajoute que ces produits locaux « se vendent plutôt bien ». Et ce, malgré des prix plus élevés que des productions plus massives. Si le produit plaît, il est acheté sans négocier le prix proposé par le fournisseur. Un coefficient standard est appliqué, et si cela revient à vendre au-dessus du prix du marché, L’Eau vive réduit sa marge pour une meilleure rémunération des producteurs.
Morgan Leclerc, à Grenoble
LSA Databoard
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